L’institut de recherche « AI for Sustainability » de l’ESSCA School of Management et Forvis Mazars publient les conclusions de leur 1er baromètre dédié à l’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans les entreprises européennes et son lien avec la durabilité. Les résultats ont été présentés au Sénat le 11 juin dernier dans le cadre de la mission sur l'IA et le service public.
400 responsables
informatiques en France et au Royaume-Uni ont été interrogés pour cette étude
qui explore des thématiques telles que l'utilisation et la gestion de l'IA, la
gestion des données, la conformité, les opportunités et les risques en matière
de durabilité, les considérations éthiques et les perspectives d'avenir. Pour
une majorité de répondants, l’IA a un impact positif sur le développement
durable au sein de leur entreprise.
Les chiffres à retenir
• 55% des entreprises européennes considèrent que
l’impact de l’IA sur leur développement durable est positif ;
• 50% des responsables interrogés estiment que l’IA
a eu un impact positif sur la performance de leur entreprise ;
• 18% des entreprises françaises se disent prêtes à
gérer les perturbations et risques liés à l'IA contre 34% des entreprises
britanniques ;
• 45% des problèmes rencontrés par les entreprises
européennes relèvent de problématiques de moyens (financiers, stratégiques,
intégration, pénurie de personnel).
Dejan Glavas, professeur de finance et Directeur de l’Institut « AI for Sustainability » de l'ESSCA, souligne : « La majorité des entreprises ont déjà commencé à utiliser l'IA pour atteindre des objectifs de développement durable (seules 15% ne le font pas). Il est néanmoins intéressant de constater que l'usage de l'IA pour atteindre des objectifs environnementaux passe au second plan par rapport aux enjeux sociétaux. »
Laurent Inard, Associé et Responsable de la R&D chez Forvis Mazars en France poursuit : « Les résultats de ce baromètre sont d’autant plus intéressants si on considère que seulement 18% des entreprises françaises se disent prêtes à gérer les perturbations et risques liés à l'IA, contre 34% des entreprises britanniques. Par ailleurs, 29% des répondants français considèrent leur entreprise totalement impréparée, comparé à seulement 15% des britanniques. »