Une vague ininterrompue
de mutations a l'échelle planétaire
Syrtals Cards, cabinet
de référence dans le domaine de la monétique et des paiements, analyse les
tendances du paiement digital et publie la sixième édition de son étude
annuelle. Cette étude approfondie offre une vision internationale des
évolutions du paiement numérique dans toutes ses déclinaisons (cartes, wallets,
mobile, BNPL, A2A…), au titre des changements réglementaires, innovations,
stratégies des acteurs, enjeux et opportunités. Cette publication qui s'adresse
particulièrement aux professionnels de la banque et de la finance, ainsi qu’aux
acteurs de l’écosystème, met en lumière les transformations profondes de cette
industrie.
Angelo Caci, Directeur
général de Syrtals Cards déclare : « L'industrie des paiements ne cesse
de se transformer et de susciter des débats, voire des luttes, intenses entre
régions et acteurs. Ce 6ème Opus explore à nouveau les multiples
bouleversements qui se succèdent, ainsi que la diversité des offres et protagonistes
dans les grandes régions du globe, sans oublier de faire un focus sur l’Europe
et la France. A l’aune d’un marché très concurrentiel et réglementé, il est
crucial pour chaque partie prenante de s'adapter aux attentes des
consommateurs, commerçants et entreprises, et de rester compétitive au risque
de décliner. »
Un marché en expansion continue
Le marché international
du paiement digital continue de croître à un rythme soutenu, impacté par des
avancées technologiques, l’appétence des usagers, l’arrivée de prétendants de
tout bord, et le lancement de nouveaux services de paiement. Quelles que soient
les sources, les analyses prédisent toujours des tendances favorables aux 4
coins de la planète, qu’il s’agisse des volumes de transactions hors espèces et
des revenus générés. La bonne santé du e-/m-commerce joue un rôle déterminant
dans cette croissance et favorise la primauté des modes de paiement
électroniques.
Cartes, Mobile Wallet
et A2A en pole position
C’est le trio gagnant
sous de nombreuses latitudes. La carte reste le mode de paiement favori de
milliards de consommateurs et les volumes de transactions, contact ou sans
contact, ne cessent de croître dans les pays matures ou ceux jusqu’alors moins
« card-addict ».
Le paiement mobile
connaît des rythmes de progression annuelle à 2 ou 3 chiffres, boostés par la
myriade d’offres, en témoignent les succès avérés des xPay, des Chinois Alipay
et Wechatpay, des services de mobile money des opérations télécom en Afrique, sans
oublier ceux de plusieurs coalitions bancaires en Europe (ex : Vipps Mobilepay,
Swish, Blik, Bizum, Twint…). Au côté des vraies super-app asiatiques qui
intègrent des centaines de fonctionnalités, le concept de wallet prend son
envol, illustré notamment par les ambitions des big techs (ex : Apple, Google),
désireux de proposer d’autres services au-delà du paiement.
Le compte à compte
(A2A), surtout en mode real time, connaît une trajectoire exceptionnelle dans
plusieurs pays (UPI en Inde, Pix au Brésil, PromptPay en Thaïlande) et recèle
évidemment un fort potentiel en Europe et aux Etats-Unis grâce au SCTinst et au
nouveau système FedNow.
Dans le peloton
figurent d’autres méthodes de paiement déjà bien arrimées (ex : BNPL) ou dont
les décollages réussis restent à confirmer ou valider tels que Pay by bank,
crypto-monnaies et MNBC.
La France n’est pas en
reste
Les consommateurs sont historiquement épris de leurs bouts de plastique, qui engendrent 20 milliards de transactions par an, dont une large partie en contactless. Le m-payment s’est amplement démocratisé, porté surtout, à date, par la vague Apple Pay et consorts. Le SCTinst tarde à avancer et va sans nul doute être boosté par le lancement de Wero by EPI dans les mois et années à venir (PtoP et PtoPro en 2024 ; e/m-commerce et proximité en 2025 et 2026).
Les banques résistent
plutôt correctement à l’invasion des paytechs et fintechs et unissent leurs
forces pour mieux exister sur la scène internationale, qu’il s’agisse de
nouveaux modes de paiement comme Wero ou de plates-formes de processing.
Évolutions
réglementaires en cascade
Nous avons rarement
assisté, lors de cette dernière décennie, à autant de passages à l’Act, en
particulier en Europe et observé une telle purée de Lois/Pois.
Nous sommes on ne peut
plus gâtés, les textes se succèdent à grand pas, particulièrement en Europe, et
il s’agit d’y voir clair et de ne pas perdre son latin. En voici une série en ce qui concerne l’Union
Européenne et la zone euro : PSD3, PSR (Payment Service Regulation), FiDA
(Financial Data Access), MiCA (Markets in Crypto-Assets), DMA (Digital Markets
Act), DSA (Digital Services Act), AI (Artificial Intelligence), IP (Instant
Payments), DORA (Digital Operational Resilience Act), DATA, EUDI (European Digital
Identity), CCD (Consumer Credit Directive), Digital €…
En conclusion
Au travers de l'étude
Syrtals "Le paiement digital dans tous ses états- Opus N°6", nous
pouvons toucher du doigt combien l’industrie des paiements ne cesse de
gesticuler et de se renouveler à maints égards.
Angelo Caci, directeur général de Syrtals Cards, conclut : « Entre temps long et accélérations, les protagonistes quelle que soit leur origine (banque, coalition, PSP, fournisseur technique, start-up, paytech, big tech…) font feu de tout bois pour prospérer en empruntant plusieurs voies : atteinte de la taille critique, quête permanente d’innovations, exploitation d’une niche ou d’un segment singulier…
Dans ce contexte, il faut évidemment espérer que les PSP européens tirent leur épingle du jeu du mieux possible. »