Alors que la
représentation politique connait une crise sans précédent avec la dissolution
de l’Assemblée Nationale, les entrepreneurs de CroissancePlus rappellent que le
succès économique de la France passera par le succès de ses entreprises. Dans
les prochaines semaines, elles auront besoin que les questions économiques
prioritaires soient traitées par le futur gouvernement.
L’emploi d’abord : il est un des facteurs
déterminants de la croissance de nos entreprises et l’annonce de l'éventuelle
suppression de la réforme de l'assurance chômage ne solutionne pas cette
problématique. Même à 7%, le chômage est un fléau social et économique lorsque l’on
sait que nos entreprises rencontrent de fortes pénuries de recrutement dans
tous les secteurs. Il faut continuer à remettre sur le chemin de l’emploi des
demandeurs d’emploi qui auront, sinon, de plus en plus de mal à s’insérer.
L’insertion
professionnelle :
Comment l’école peut-elle mieux y préparer les jeunes ? Comment au cours de la
vie peut-on faciliter la reconversion, avec une formation continue efficace ?
Comment notre système éducatif et de formation prépare chaque citoyen à
s'intégrer dans l'économie de demain ? Voici les questions prioritaires et
urgentes auxquelles nous allons devoir apporter une réponse afin de réconcilier
l’offre et la demande de travail.
L’investissement ensuite
permettra de stimuler le cercle vertueux de la croissance : dans tous les
territoires, nos entreprises sont créatrices de valeur, engagées dans
l’innovation et au service de la compétitivité de notre pays. Elles ont besoin
de capitaux, d’actionnaires et doivent dégager des résultats suffisants pour
pouvoir investir, rester compétitives et rémunérer ceux qui nous donnent les
moyens d’agir. Pour cela, nous devons promouvoir un cadre favorable au
développement des entreprises et à la réindustrialisation, renforcer le
fléchage de l’épargne et de la commande publique vers nos PME et ETI et
accélérer le travail de simplification des normes et règlementations.
La fiscalité enfin : nous disposons d’un
niveau de fiscalité et de prélèvements bien supérieur aux autres pays
européens. Évitons deux écueils : une politique de surtaxation de court terme qui
pénaliserait nos entreprises et la création d’emplois ainsi que la
compétitivité de l’économie française au niveau mondial, et la tentation d’une
politique consistant à promettre des dépenses que nous ne pourrions pas
assumer. Les entrepreneurs de CroissancePlus appellent à une nécessaire réforme
de l’État et de l’action publique, condition indispensable pour retrouver des
marges de manœuvre budgétaires.
Audrey Louail, Présidente de CroissancePlus, conclut : « Dès le lendemain du 7 juillet, les entrepreneurs de CroissancePlus sont prêts à se mobiliser pour apporter leur éclairage opérationnel sur les mesures qui permettront d’assurer les meilleures conditions de la croissance de notre économie. »