Crédit Agricole Assurances, Europ Assistance et BCA Expertise se sont associés à l’Institut Louis Bachelier pour élaborer une méthodologie et réaliser la première mesure des émissions de CO2 de la gestion des sinistres automobiles en France.
Ce livre blanc explore
la question de la décarbonation des activités de gestion des sinistres
automobiles et met en lumière des pistes concrètes qui peuvent être proposées
aux acteurs de la filière automobile pour réduire de près d’un quart ses
émissions liées à la prise en charge de ces véhicules sinistrés.
Crédit Agricole
Assurances, Europ Assistance et BCA Expertise ont lancé, avec l’appui
méthodologique de l’Institut Louis Bachelier, une étude ambitieuse et inédite
visant à cartographier les émissions de CO2 générées par le processus de
gestion des sinistres automobiles et à identifier et mesurer les pistes de
réduction. D’autres acteurs de référence de la filière se sont associés à la
démarche et ont partagé leur vision et leurs données : AkzoNobel pour les
solutions de peinture, Back2car d’Alliance Automotive Group dans le domaine des
pièces issues de l’économie circulaire, le réseau de garages agréés Assercar et
Valeo, équipementier engagé dans la remanufacture.
Cette collaboration
multi-acteurs a permis de disposer de jeux de données représentatifs et de
pouvoir ainsi réaliser la mesure sur l’ensemble de la chaine de valeur, en
s’appuyant sur une méthodologie rigoureuse.
Cet exercice inédit
témoigne de la mobilisation de la filière pour mieux comprendre son empreinte
carbone, et de sa volonté d’agir en proposant une méthodologie de mesure et des
pistes concrètes pour la réduction des émissions de CO2.
L'étude met en évidence
que le processus complet de gestion d'un sinistre accident automobile, depuis
l'assistance jusqu'à la fin de vie du véhicule, émet en moyenne 146 Kg de
C02eq.
Les résultats obtenus
mettent en avant trois postes principaux contribuant aux émissions : la mise à disposition de véhicules de
remplacement – délivrés par les sociétés d’assistance et les garages, la
peinture et la remise en l’état des véhicules ».
L’élaboration d’une
méthodologie robuste et l’approche retenue permettent également d’explorer des
pistes d'amélioration pour la filière, comme l'utilisation accrue de pièces
issues de l’économie circulaire (Piec) et la remanufacture.
L'étude suggère que l'adoption de l’ensemble des leviers identifiés pourrait réduire les émissions de CO2 d'environ 22% par sinistre traité.
Guillaume Oreckin,
Directeur général de Pacifica et Directeur général délégué de Crédit Agricole
Assurances :
« En tant qu’assureur responsable, notre devoir est de participer à l’effort
commun pour tendre vers une économie moins carbonée. C’est pour cette raison
que nous avons initié cette étude inédite afin de mettre en lumière les postes
à fort impact environnemental dans la gestion des sinistres automobile et les
leviers pour les réduire. Notre rôle d’assureur nous permet d’influer sur
l’ensemble de la chaine de valeur et de créer de nouvelles synergies avec les
différents acteurs de la filière automobile pour ancrer les pratiques les plus
vertueuses d’un point de vue environnemental ».
Nicolas Sinz, président d’Europ Assistance France : « Sans transiger sur notre mission qui est de venir en aide à nos clients dans des situations de détresse avec les plus hauts standards de qualité de service, l'assistance a un rôle à jouer en repensant la manière d'organiser la poursuite de la mobilité des clients suite à un accident, par exemple en privilégiant la mise à disposition de véhicules de remplacement électriques ou hybrides, et en proposant des solutions de mobilité alternatives bas-carbone. Cela passe par une collaboration avec nos partenaires assureurs dans la définition des garanties proposées en phase avec les attentes clients, et avec nos réseaux de prestataires pour avancer ensemble sur le chemin de leur transition énergétique ».
Jean Prévost, président de BCA Expertise : « En tant qu’experts en automobile, profession tiers de confiance dans l’après-vente automobile, soucieuse dans son ADN de l’intérêt général, nous visons à contribuer à une mobilité accessible, sûre, et durable en promouvant notamment les pratiques de réparation et d’accompagnement des automobilistes les plus vertueuses tant sur le plan social que sur le plan environnemental. Notre implication au travers de cette démarche s’inscrit tout naturellement dans cette perspective d’alignement des acteurs dans le cadre d’une feuille de route partagée en faveur de la décarbonation de la filière. »
Jean-Michel Beacco,
Délégué Général de l’Institut Louis Bachelier : « L'implication de
multiples acteurs de la gestion des sinistres dans ce projet ambitieux a permis
d'avoir accès à des données inédites, permettant une meilleure compréhension de
la réalité des émissions de cette filière. Cette publication est un jalon important
qui va faciliter la mise en place d'actions de décarbonation ciblées et qui met
en lumière les futurs travaux prioritaires ».
Ce partenariat met en lumière le rôle positif de la réglementation actuelle, qui encourage à diminuer l'impact écologique des entreprises. À travers cette collaboration, les partenaires de l’étude s'engagent en faveur de la décarbonation du secteur. Leur démarche montre une volonté de répondre de façon responsable aux enjeux environnementaux et ouvre la voie vers la transition de la gestion des sinistres.