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[Etude] 56% des entreprises Françaises sont certaines de subir une cyberattaque dans l’année à venir

L'analyse de Boris Lecoeur, Directeur Général de Cloudflare France

 

Selon la dernière étude réalisée par Cloudflare, les entreprises françaises doivent travailler pour parvenir à une stratégie de cybersécurité rapide et efficace, notamment en raison d’une forte augmentation des cyberattaques.

 

Cloudflare, spécialiste de la connectivité cloud, dévoile les résultats d’une enquête menée auprès de
432 dirigeants et décideurs informatiques dans les entreprises Françaises. Les résultats mettent en évidence une menace de plus en plus présente et un niveau de préparation qui mérite d’être amélioré.

 

Une menace de plus en plus présente avec des conséquences financières réelles

La cybermenace n’a jamais été aussi présente et, comme le révélait récemment Cloudflare dans un billet de blog, le contexte géopolitique et la période électorale en Europe, n’ont fait que renforcer le statut de cible de la France.

 

L’étude révèle ainsi qu’un tiers des personnes interrogées (31%) ont subi au moins une attaque au cours des 12 derniers mois, et pour 22% d’entre elles, ces attaques ne sont pas isolées mais se succèdent en moyenne tous les 6 à 11 jours.

 

Une telle récurrence a évidemment des répercussions financières : 72% des entreprises attaquées ces 12 derniers mois évaluent le sinistre à 940 000 euros au moins, tandis que les 28% restant chiffrent les conséquences à près de 1,9 M€

 

Au-delà de ces considérations financières, les opérations des entreprises se retrouvent aussi impactées : 32% des sondés déclarent que leur organisation a mis ses projets de développement sur pause à la suite d’une attaque, mais également que 22% des organisations ont licencié des collaborateurs à cause des répercussions financières des cyberattaques.

 

Une menace protéiforme et une protection inadaptée

 

Si la menace est bel et bien là, elle recouvre des formes différentes. Parmi les attaques les plus courantes on retrouve les attaques web (65%), suivies du phishing (55%) et enfin les attaques par déni de service distribué (DDoS) (35%).

 

Si plus de la moitié des entreprises sondées (56%) se disent certaines d’être victimes d’une cyberattaque au cours des 12 prochains mois, elles sont à peine plus d’un quart (27%) à se sentir confiantes en leurs capacités à y faire face. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant que le risque est bien réel et que le développement du travail hybride constitue un risque non négligeable de failles.

 

Face à ces risques, les dirigeants ont compris l’intérêt de se protéger et 61% des sondés s’attendent à voir le budget de cybersécurité augmenter au cours des 12 prochains mois. Toutefois, l’absence de culture sur ces problématiques semble persister dans les sphères décisionnelles avec 88% des personnes interrogées qui pensent que leurs dirigeants ne comprennent pas assez l'architecture Zero Trust. Ce chiffre explique en grande partie pourquoi 57% des entreprises en France n’en sont qu’à un stade très initial de l’adoption d’une telle approche.

 

Boris Lecoeur conclut : « Face aux nouvelles formes de menaces, la protection contre les cyberattaques est de plus en plus difficile à définir et les solutions ayant fait leurs preuves par le passé tendent à devenir obsolètes. Il est plus que jamais nécessaire que les organisations comprennent la nécessité d’adopter des stratégies conformes aux risques d’aujourd’hui. L’approche Zero Trust, basée sur la vérification stricte et systématique de tout appareil ou individu, semble être aujourd’hui indispensable. Néanmoins, ce qui est devenu un problème de société ne peut pas être résolu uniquement par la technologie. C’est pourquoi une culture de la sécurité est une composante importante de l’arsenal défensif, qu’il concerne les collaborateurs et les dirigeants ».

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