La Banque Postale / Cashbee
Les patrimoniaux sont
de plus en plus sensibles à l’épargne responsable et un besoin notable de
pédagogie est exprimé pour une majorité d’épargnants
• En 2024, dans un
contexte inflationniste encore marqué, les épargnants français restent
globalement prudents et en quête de sécurité dans leurs placements, avec un
intérêt croissant pour les Investissements Socialement Responsables (ISR) qui
restent encore méconnus du grand public.
• L’intention
d'investissement dans des placements dits ISR est en légère augmentation, avec
une adoption plus marquée chez les investisseurs les plus actifs et les plus
jeunes.
• Le besoin d’éducation
financière et de pédagogie sur les impacts des labels ISR reste fort pour
convaincre les investisseurs.
• La constitution d’une
épargne de précaution constitue toujours un objectif prioritaire pour plus de
85% des Français.
• 69% des Français
estiment la préparation de la retraite comme une motivation principale
d’épargne quand 52% sont également motivés par la transmission d'un patrimoine
dans les 10 ans.
Méthodologie - Le
Baromètre de l’épargne responsable mené par Opinion Way pour La Banque Postale
et auquel s’est associé Cashbee a été réalisé en mars 2024, auprès d’un
échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de
18 ans et plus.
Pour la 4ème année
consécutive, le Baromètre de l’épargne responsable établit un état des lieux de
la relation des Français avec la finance responsable. A travers celui-ci, La
Banque Postale et la solution d’épargne 100% mobile Cashbee entendent approfondir
leur compréhension de cette relation et accompagner leurs clients dans cette
transition responsable, en proposant de nouvelles offres d’épargne et de
placement en adéquation avec les enjeux de demain.
L’épargne responsable,
un thème d’investissement qui progresse surtout chez les investisseurs les plus
avertis
Selon l’édition 2024 de ce Baromètre, le contexte inflationniste encore marqué incite les épargnants à favoriser la prudence et la rentabilité comme les facteurs déterminants dans leurs investissements. Au plus bas en 2022, l’appétence pour l’épargne responsable attire aujourd’hui de plus en plus de Français, avec des dimensions environnementales, sociales ou solidaires considérées pour 29% des Français
(+6 points par rapport à 2022) et 30% des profils patrimoniaux, soit les investisseurs les plus actifs
(+12 points par rapport à 2022).
De plus, alors que le
taux de détention reste constant pour les placements ISR pour le grand public
depuis 2021 (17% en 2024), il a fortement progressé auprès des profils
patrimoniaux sur 4 ans
(40% ; +15 points en 4 ans). Cette segmentation de la
considération de l’investissement responsable par profil d’investisseurs se
reflète également dans les intentions de souscription à des produits ISR : les
intentions des profils patrimoniaux sont les plus élevées, pour 44% d’entre eux
en 2024, quand elles atteignent 29% pour l’ensemble des Français.
Un réel besoin
d’éducation financière et de pédagogie sur les impacts des labels ISR pour
convaincre les investisseurs
En 2024, la notoriété
des Investissements Socialement Responsables (ISR) a progressé, avec 38% de
connaissance qualifiée au sein de la population. Depuis la première édition du
baromètre en 2022, cette connaissance connaît une légère progression pour le grand
public (+3 points) quand elle augmente significativement pour les profils les
plus avertis (+7 points en 4 ans).
Une majorité de
Français considère la thématique de placement ISR encore trop opaque et floue,
notamment sur le rendement et l'impact réel de ces placements, avec une remise
en question persistante de leur preuve d’efficacité environnementale ou
sociétale. Cette remise en cause de l’impact réel n'est pas dissipée par les
labels qui restent, pour la plupart d'entre eux, peu connus et jugés peu
contraignants. A ce titre, les nouvelles obligations à l'égard du label ISR,
mises en place depuis le 1er mars 2024, seraient de nature à convaincre ou
intéresser une part importante de Français à condition de les faire connaître
et plus globalement de faire connaître les différents labels présents sur ce
marché.
Une ouverture plus
marquée pour l’ISR chez les plus jeunes
Les résultats du
baromètre montrent que les jeunes sont plus ouverts à l'éducation sur les
produits ISR et moins sceptiques quant à leur complexité, tandis que les
groupes plus âgés, bien que plus conscients de l’importance de produits
financiers plus responsables, sont plus sceptiques sur leur impact réel et les
considèrent davantage comme des arguments marketing.
Ainsi, 47% des 18-24
ans seraient intéressés par l'ISR avec une meilleure compréhension des produits
proposés, démontrant le besoin d'éducation financière sur cette thématique. Le
pourcentage le plus élevé relatif à la méconnaissance des produits ISR concerne
les 50-59 ans avec 62% rapportant ne pas être familiers avec ces placements, un
pourcentage plus élevé que la moyenne générale (58%). Pour cette même tranche
d’âge, 43% estiment que l'ISR est un argument principalement marketing,
argumentant notamment l’impossibilité de la mesure de l’impact environnemental
ou social réel des fonds ISR, une proportion plus élevée que celle du grand
public (38%).
« Les résultats de ce
baromètre sont extrêmement instructifs car au-delà de la progression de
l’intérêt de l’épargne responsable pour tous les épargnants, l’un des
enseignements majeurs réside dans le fait que cette thématique d’investissement
demeure souvent complexe, voire floue pour une majorité de Français. Il est
donc primordial d’œuvrer pour plus d’éducation financière afin de contribuer à
l’essor de ces investissements socialement responsables pour répondre au défi
majeur de la préservation de notre planète » concluent Marc Tempelman et Cyril
Garbois, co-fondateurs de Cashbee.
« La 4ème vague du baromètre confirme la divergence entre Grand Public et patrimoniaux. L’épargne responsable reste peu connue et investie par les premiers mais les seconds voient grandir leur intérêt. Les clients l’intègrent progressivement dans leurs objectifs d’épargne et sont prêts à la préférer aux produits standards lorsqu’ils en obtiennent un rendement équivalent », précise Philippe Aurain, directeur des études économiques de La Banque Postale.