Etude Esker / OpinionWay.
Cette
étude analyse les perspectives et priorités des directeurs administratifs et
financiers (DAF) français pour l'année 2024, en tenant compte de l'impact des
grandes échéances réglementaires, telles que la directive CSRD et la
facturation électronique. Elle aborde également la question cruciale de
l'attractivité de la profession.
Principaux
enseignements de cette étude
1/ Les
DAF sont confiants sur le potentiel de leur entreprise à surmonter les
incertitudes en 2024…mais restent prudents
• 69% des
DAF expriment des sentiments positifs concernant l'année 2024
• Et cela
parce qu’ils prévoient soit une augmentation (40% | 51% dans les grandes
entreprises) soit une stabilité (49%) de leur chiffre d’affaires.
Toutefois
:
• 2024
leur inspire aussi
…de
l’incertitude (33%)
…de
l’inquiétude (19%)
2/ Une
profession perçue comme attractive
• La
majorité des DAF est confiante quant à l'attrait de ces fonctions, 69% les
jugeant attractives
3/ Ils
font face à des enjeux variés et sont impactés par les changements
réglementaires actuels
- Gestion
de la trésorerie
• 49%
constatent un allongement des délais de règlement qui complique la gestion de
sa trésorerie
• 42%
observent plus de défauts de paiement qu’il y a deux ans
- Échéance
de la facturation électronique
• 3
entreprises sur 4 ont initié des démarches pour généraliser la facturation
électronique pour être en conformité avec la réforme future (75%, +4 pts vs
décembre 2022).
• 31% des
DAF reconnaissent ne pas savoir à qui s’adresser pour avoir des informations
fiables sur la généralisation de la facturation électronique
• 27%
ont le sentiment de recevoir des informations contradictoires sur les modalités
de sa mise en œuvre
- Conséquence
de la directive CSRD
• 84% des DAF indiquent ne pas être en avance, voire être en retard, concernant la prise en compte de la double matérialité exigée par la directive CSRD.