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[Etude] 2,43 millions de salariés actionnaires au sein du SBF120 en 2023

L’édition 2024 du Panorama de l’Actionnariat Salarié réalisé par Eres, révèle la croissance solide de l'actionnariat salarié au sein des entreprises du SBF 120.

 

Les résultats mettent en lumière l’engouement des collaborateurs pour les dispositifs d'actionnariat salarié : plus d’un tiers des salariés du SBF 120 sont actionnaires de leur entreprise, soit 8% de plus qu’en 2022, et l’actif moyen détenu par salarié s’élève à plus de 35 000€.

 

L’Actionnariat salarié dans le SBF120 en 2023

- 42 opérations collectives ont été menées par 38 entreprises du SBF120 (contre 40 en 2022), sous forme d’augmentations de capital réservées aux salariés ou de cessions d’actions. Il s’agit du nombre le plus élevé de plans collectifs depuis 2013, bien au-dessus de la moyenne historique de 34 opérations par an.

-  3 entreprises ont réalisé leur toute première opération d’actionnariat salarié en 2023.

-  Le volume de ces opérations atteint un montant record de 4,4 Mrds€. Cela correspond à un montant moyen par salarié souscripteur de 5 369€.

 

« Les entreprises du SBF120 continuent d’accompagner de plus en plus leurs collaborateurs à la souscription aux plans d’actionnariat salarié. Ainsi, la part des plans collectifs proposés incluant de l’abondement est passée de 62,5% en 2022 à 68,3% en 2023. » explique Mirela Stoeva, Directrice de l’Offre et des Etudes chez Eres.

Des performances toujours avantageuses pour les salariés souscripteurs

Les salariés ayant souscrit à une opération d’actionnariat salarié, réalisée par les entreprises du SBF120 entre 2006 et 2018, ont réalisé une plus-value dans 82% des cas avec les dividendes et la décote (sans tenir compte de l’abondement) s’ils avaient conservé leurs actions 5 ans). En comparaison, un actionnaire individuel aurait, quant à lui, a réalisé une plus-value dans 75% des cas seulement au bout de 5 ans (prise en compte des dividendes versés uniquement). En tenant compte d’un taux d’abondement moyen de 100%, les salariés auraient réalisé une plus-value dans 93% des cas au bout de 5 ans (avec décote, dividendes versés et abondement)

 

Nouveauté - Nous avons étendu notre analyse de la performance sur une période plus longue de
9 ans correspondant à l’ancienneté moyenne des effectifs du SBF120.


Pour 1 000€ investis, les salariés du SBF120, ayant souscrit à un plan sur la période d’étude, auraient réalisé des gains via :


 

Nouveauté - Vers de plus en plus d’administrateurs représentant les salariés actionnaires au sein des conseils d’administration

 

Dans près de 3 entreprises sur 102 au sein du SBF120, les salariés détiennent au moins 3% du capital social, un chiffre supérieur à la moyenne constatée sur les dix dernières années de 23%. « Loin d’être anodin le seuil de 3% est clé dans la représentativité des salariés actionnaires au sein des conseils d’administration des entreprises. Les salariés actionnaires doivent obligatoires être nommés au sein du conseil d’administration des sociétés dès lors qu’ils détiennent 3% du capital. Cette présence au sein des conseils d’administration participe à donner davantage la voix aux salariés sur des dossiers stratégiques et décisionnaires pour leur entreprise », précise Marie-Noëlle Auclair, Directrice Expertise & Solutions chez Eres.



La concorde de l’actionnariat salarié avec les objectifs de politique RSE


L’actionnariat salarié est souvent considéré à raison comme un excellent outil de fidélisation, de motivation et d’intégration des salariés au sein des entreprises. Loin d’être une idée reçue, les efforts des entreprises en faveur de l’actionnariat salarié semblent se concrétiser dans leur capacité de rétention de leurs collaborateurs.

 

Effectivement, les entreprises ayant une très forte culture d’actionnariat salarié constatent un taux de départ volontaire près de deux fois inférieur à celui des entreprises à très faible culture d’actionnariat salarié6 : 6,8% contre 11,3%

 

« Chez Eres, nous constatons au quotidien l’engouement autour de l’actionnariat salarié, qui s’étend du coté au non coté. Nous sommes donc aux premières loges d’un secteur en pleine ébullition. Parmi les changements en perspective à court-terme, le rehaussement des plafonds en cas d’abondement unilatéral dans le PEE pour achat d’action aux niveaux appliqués pour la prime de partage de la valeur et du plafond d’abondement du PEE à 16% du PASS (versus 14,4%). Ceci s’inscrit dans une harmonisation générale des plafonds », conclut Marie-Noëlle Auclair.

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