Spécialiste de la prévoyance individuelle, MetLife
France publie les résultats de son Baromètre 2024 réalisé par CSA auprès de
Travailleurs Non-Salariés (TNS) et dirigeants de TPE
(de 0 à 9 salariés) sur
leurs préoccupations et attentes en matière de prévoyance. Cette enquête
on-line a été menée auprès de 411 répondants du 23 au 30 avril 2024.
L’étude
conduite chaque année a pour objectif d’évaluer la perception et les attentes
des indépendants à l’égard de la prévoyance, ainsi que leur taux de
souscription, en appréciant l’évolution de ces points grâce à certaines
questions récurrentes. Constat observé sur l’année 2024 : la couverture des TNS
en matière de prévoyance reste toujours insuffisante, avec un taux d’équipement
encore relativement bas et corrélé aux revenus.
Faits
nouveaux : Quelques
indicateurs pourraient faire penser que les TNS et dirigeants de TPE semblent
néanmoins accorder plus d’importance qu’auparavant à la prévoyance. Par
ailleurs les assureurs sont perçus comme légitimes à proposer des services de
prévention dans leur solution de protection individuelle.
Les
principales conclusions du Baromètre
1/ Des TNS insuffisamment couverts
Les
Travailleurs Non-Salariés sont insuffisamment protégés par leurs Régimes
Obligatoires en cas d’aléas de la vie (décès, invalidité, incapacité) et
ne sont pas suffisamment équipés en prévoyance individuelle, pour compléter
leur Régime Obligatoire.
Pour
exemple, les pharmaciens, vétérinaires ou notaires, comme les professions
libérales affiliées à la CIPAV ne perçoivent aucune indemnité journalière après
90 jours.
- 45%
seulement sont équipés aujourd’hui en prévoyance individuelle, ce taux étant très
corrélé aux revenus : 79% pour les revenus supérieurs à 60k€ et 39% pour les
revenus inférieurs à 40k€.
- Les
freins à l’équipement : le principal frein cité dans le Baromètre est le prix, à
hauteur de 61%.
- Les
TNS et dirigeants de TPE se sentent mal protégés par leur Régime Obligatoire (en moyenne 70%), mais
très peu d’entre eux connaissent leur niveau de couverture réel, soit 19% pour
le décès et 31% pour les Indemnités Journalières.
2/ Quelques
signes de prise de conscience ?
Le
Baromètre 2024 nous permet d’observer une légère amélioration dans la prise de
conscience du risque encouru pour cette population et la nécessité de se
protéger, mais ceci reste néanmoins à confirmer.
- Le
taux d’équipement
est en effet en légère évolution puisqu’il atteint 45% en 2024 versus 41% en
2023, mais il était de 52% en 2018 !
- 50% des
personnes interrogées considèrent que la prévoyance est une protection et non une charge : un
chiffre en hausse de 7% par rapport à 2023.
- L’idée
d’une solution de prévoyance simplifiée à un tarif compétitif semble séduire : celle-ci pourrait
ainsi inciter 62% des TNS non équipés à souscrire une prévoyance individuelle.
- … Une
tendance qui s’explique sans doute par le fait que 61% d’entre eux estiment
qu’ils ne maintiendraient pas leur niveau de vie plus d’un mois en cas d’arrêt
de travail, avec leur seul Régime Obligatoire comme protection.
3/ Le
rôle de l’assureur en termes de prévention
L’assureur
a, parmi ses missions, de faire prendre conscience et de protéger les assurés
d’un ensemble de risques : financiers certes, mais aussi relatifs à la santé, avec
de la prévention.
- 67%
des TNS et dirigeants d’entreprises considèrent que proposer des services de
prévention et d’accompagnement pour améliorer la santé (sommeil, bien-être
physique et mental, diététique …) fait partie du rôle de l’assureur
- Ils
plébiscitent des services pour préserver le bien-être mental et psychologique à hauteur de 36%,
suivi de la posture corporelle selon 27% d’entre eux.
- Des
accompagnements inclus gratuitement dans une solution de prévoyance seraient un critère de
choix d’un contrat pour 45% des TNS.
« Notre
baromètre démontre une fois de plus l’importance de décrypter et d’expliquer
les atouts de la prévoyance individuelle pour les TNS et dirigeants de TPE.
Compte tenue d’une conjoncture économique difficile, il nous apparaît
nécessaire de démontrer l’impact de l’absence de couverture pour cette
population en cas de coup dur. Notre mission, en tant qu’assureur, est
également de développer l’axe de la prévention, pour les aider à préserver leur
capital santé et contribuer à éviter justement les aléas de la vie.
Afin de répondre à cette problématique, MetLife propose déjà des accompagnements inclus dans ses offres que ce soit en matière de conseils nutritionnels, de protection juridique (incluant un volet d’assistance psychologique), ou encore prochainement autour de la posture corporelle et des maux de dos. Conscients de l’importance d’accompagner au mieux ces professionnels, nous souhaitons renforcer nos services de prévention qui représentent une solution « gagnant-gagnant » pour les assurés comme pour les assureurs. », souligne Agnès Bruhat Directrice Générale de MetLife France.