À l’occasion de son Assemblée générale, Casques Bleus a signé une convention de partenariat avec APESA France, association d’aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance.
L’association Casques
Bleus tenait aujourd’hui son Assemblée générale à la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Belfort. Depuis 2018, Casques Bleus œuvre à prévenir et à
répondre aux difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise en situation de
détresse. Grâce à un réseau d’entrepreneurs formés au repérage de souffrance
psychologique, elle a mis en place un dispositif d’écoute active, joignable
24h/24 et 7j/7.
Le principal temps fort
de cette matinée fut la signature d’une convention de partenariat entre Casques
Bleus France, représentée par sa présidente Caroline Debouvry, et APESA France,
représentée par François Boron, président d’APESA Belfort-Montbéliard. Grâce à
cette convention, Casques Bleus bénéficiera de l’expertise d’APESA dans le
domaine de l’accompagnement psychologique. En retour, APESA pourra s’appuyer
sur le réseau des sentinelles de Casques Bleus, formées au repérage des
souffrances psychologiques aiguës, pour identifier et soutenir les
entrepreneurs en difficulté.
« Ce partenariat marque
une étape importante pour nos deux associations, qui partagent une vision
commune : prévenir les problématiques de santé mentale des chefs d’entreprise
et leur permettre de bénéficier, dès que c’est nécessaire, d’une véritable prise
en charge psychologique. En France, on estime qu’en moyenne deux chefs
d’entreprise se suicident chaque jour. Les petites entreprises sont
particulièrement touchées, souvent en raison de leur isolement. Il est
essentiel que les dispositifs d’aide se multiplient et soient capables de
combiner leurs expertises pour proposer un accompagnement global aux
entrepreneurs, c’est que nous actons aujourd’hui avec APESA », a déclaré Caroline
Debouvry, également fondatrice du dispositif Casques Bleus.
Outre ce partenariat, l’année 2024 est aussi celle du déploiement de Casques Bleus sur une large partie du territoire national. Déjà opérationnelle en Bourgogne-Franche-Comté et en Île-de-France, l’association devrait s’étendre à la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avant la fin de l’année, avec pour ambition de couvrir l’ensemble du territoire national d’ici deux ans.