Le cabinet Ashurst publie le deuxième chapitre de son rapport intitulé "Powering Change : Technologies Fuelling the Future"
Les
points clés issus de cette étude concernent le marché français
Ce
rapport fournit une image globale des obstacles à la transition énergétique. Si
le premier chapitre, publié au début de l'année, faisait état d'un grand
optimisme quant à la transition mondiale vers des énergies plus propres,
certains s'inquiètent désormais du fait que les objectifs de la transition
puissent être freinés par une série d'obstacles. La réglementation a été
soulignée, dans de nombreuses juridictions, comme un obstacle à une croissance
plus rapide de la production d'énergie propre. Le deuxième chapitre examine
donc ces obstacles plus en détails et propose des solutions pour les surmonter.
Le
rapport, qui en est à sa quatrième édition, a recueilli le point de vue de plus
de 2 000 chefs d'entreprise des pays membres du G20 sur la transition vers un
système énergétique à faibles émissions de carbone.
Il
en ressort que les organisations anticipent divers défis lorsqu'il s'agira
d'étendre les nouvelles technologies énergétiques au cours des cinq prochaines
années, les obstacles pouvant provenir du climat économique actuel ou peut-être
même des difficultés de croissance de ce qui est encore un secteur relativement
nouveau.
Plus
de deux organisations sur cinq au sein du G20 ont estimé que la disponibilité
des intrants clés ou des matières premières serait le plus grand défi (41%),
tandis que les problèmes affectant la capacité de fabrication arrivaient en
deuxième position.
Les
personnes interrogées en France considèrent que les principaux obstacles à
l'investissement sont l'accès à une main-d'œuvre qualifiée et les barrières
réglementaires (37% chacun), suivis par l'accès au capital (31%).
Sur de nombreux marchés, la volonté d'adopter les énergies renouvelables et alternatives va de pair avec le besoin d'investissements étrangers. L'étude a révélé que 96% des répondants français (et 92% des répondants du G20) reconnaissent que la protection des traités d'investissement est un moyen d'atténuer les risques lorsqu'ils investissent dans l'énergie en dehors de la France, ce qui est remarquable car les traités d'investissement offrent aux investisseurs étrangers une protection contre les changements réglementaires ou d'autres ingérences gouvernementales qui pourraient autrement priver ces investisseurs du plein bénéfice de leur investissement.