Predilife, entreprise française pionnière en médecine prédictive, dévoile les résultats de son étude sur les nouvelles attentes des salariés face à l'allongement de la durée du travail. Alors que la première édition de l’étude initiée en 2023 établissait un état des lieux de la prévention santé en entreprise, ce deuxième volet offre une perspective intergénérationnelle des défis rencontrés par les salariés au regard de cette évolution sociétale et met en lumière son impact sur leur santé et leur bien-être.
Réalisée par l'Institut Ipsos auprès de 1 500 employés français âgés de 18 à 65 ans, l'enquête révèle que 81% des répondants considèrent les actions mises en place pour prendre soin des salariés (hors mutuelle) comme un critère essentiel dans leur choix d’entreprise, et 82% le considèrent comme un facteur de fidélisation. Ainsi ce nouveau critère de choix en faveur du bien-être et de la santé accède au top 3, juste après les conditions de travail et les valeurs de l’entreprise mais avant les avantages type dotations, chèques-vacances et titres restaurants.
Stéphane Ragusa, Président Fondateur de Predilife déclare : « Les entreprises sont désormais confrontées à la nécessité de se réinventer dans les avantages qu’elles offrent à leurs salariés. La santé des collaborateurs est devenue un levier d’action crucial pour contrer la montée des arrêts de travail et la baisse d’engagement des salariés. »
1/ Bien-être et santé : des attentes affirmées pour des salariés évoluant dans un environnement professionnel surmenant
Un environnement de travail surmenant
Les salariés font face à diverses problématiques telles que le stress (93% ressentent du stress dont 52% estiment que le niveau de stress a augmenté au cours des 2 dernières années, notamment chez les femmes +57%), et le manque de motivation (seuls 44% des salariés se sentent bien et motivés).
Le recours plus fréquent au télétravail, adopté par près de la moitié des interrogés, impacte également l’équilibre et le bien-être des salariés avec pour principales conséquences l'augmentation de l'amplitude horaire de travail (56% en moyenne contre 65% pour les 18-34 ans), la mauvaise alimentation (49% en moyenne contre 66% pour les 18-34 ans) et la baisse d'activité physique (48% en moyenne contre 63% pour les 18-34 ans).
Dans ce contexte, les salariés estiment que les entreprises doivent en priorité améliorer le bien-être au travail (46%), les conditions de travail (39%) et fidéliser les collaborateurs (34%).
La santé et le bien-être, un facteur déterminant pour attirer et fidéliser les salariés
Les actions pour prendre soin des salariés apparaissent comme un nouveau critère de choix (81% en moyenne, 86% pour les 18-34 ans) et de fidélisation, devant les avantages traditionnels tels que les chèques-vacances, les chèques-cadeaux et titres restaurants (80% en moyenne, 85% pour les 18-34 ans).
Les conditions de travail restent le critère principal pour le choix d’une entreprise (92%) juste avant les valeurs de l’entreprise (84% en moyenne, 89% pour les 18-34 ans).
On notera que les 18-34 ans sont encore plus sensibles à l’ensemble de ces critères que leurs aînés.
2/ Impacts de l'allongement de la durée du travail sur la santé des salariés
Vision intergénérationnelle des inquiétudes et des conséquences
81% estiment que l’allongement de la durée de travail représente un risque pour leur santé (les femmes 85% et les CSP- 86% sont encore plus inquiets pour leur santé). On notera que les salariés sont inquiets pour eux à titre personnel mais aussi pour les autres générations. Ainsi, les plus seniors (les 55-65 ans), sont plus inquiets pour les générations futures (80%) que pour eux à titre personnel (69%) tandis que les plus jeunes (18-34 ans) craignent l'impact sur la santé des travailleurs plus âgés (88%).
L’épuisement (66% en moyenne, 69% pour les femmes), la mauvaise forme (61% en moyenne, 67% pour
les 45-65 ans) et les arrêts de travail (50% en moyenne, 56% pour les 45-65 ans) sont les principales conséquences identifiées par les salariés. En revanche, les travailleurs plus jeunes se concentrent davantage sur les répercussions sur leur santé mentale, telles que la dépression, le burn-out (37% en moyenne et 41% pour
les 18-34 ans) et le stress, soulignant ainsi les différents défis auxquels chaque génération est confrontée.
Pour répondre à ces préoccupations, les salariés appellent les entreprises à des mesures adaptées pour maintenir la motivation (91%), ajuster les conditions de travail (91%), veiller au bien-être (90%) et garantir la santé de tous (90%).
3/ L’entreprise comme nouvel acteur de la prévention santé
Une forte légitimité des entreprises à développer des initiatives en lien avec la santé
Bien que les entreprises soient perçues comme légitimes pour investir dans la prévention de la santé (78% des salariés donnent une note supérieure à 7 sur 10 pour évaluer la légitimité de l’entreprise), seulement 6% remarquent des actions concrètes dans ce sens. Les attentes des salariés en matière de bien-être et de santé dépassent largement les actions actuellement mises en place et concernent essentiellement la santé mentale (37%) et le sport (35%).
Les salariés aimeraient se voir proposer des outils pour lutter contre le stress et le maintien de la santé mentale (86%), que l’entreprise suive davantage le bien-être global de ses salariés via des enquêtes interne
(82% en moyenne, 85% pour les 18-34 ans), qu’elle encourage la pratique sportive (76% en moyenne, 81% pour les 18-34 ans) et incite les collaborateurs à prendre soin de leur santé individuelle (76% en moyenne, 82% pour
les 18-34 ans) ou encore, qu’elle leur propose des bilans de santé/dépistage pour prévenir les risques de maladies redoutées (75% en moyenne, 79% pour les 18-34 ans). Globalement ces attentes sont encore plus fortes chez les salariés âgés de 18 à 34 ans.
Dans le cadre d’une carrière allongée, 77% des salariés interrogés pensent qu’un bilan de santé personnalisé intégrant un suivi médical régulier (1 à 2 fois par an) contribuerait au maintien à l’emploi.
Les bilans prédictifs, une approche novatrice et attractive de la prévention
Avec moins de la moitié des salariés s’estimant proactifs concernant la gestion de leur santé (43%), les bilans prédictifs apparaissent comme une opportunité de remédier à cette situation. Ainsi, 79% se disent intéressés pour réaliser un bilan prédictif offert par l’entreprise. Ce bilan prédictif est perçu comme un moyen efficace à 93% pour éviter les arrêts maladies et se maintenir en bonne santé et à 89% pour augmenter le sentiment de bien-être face à l'allongement de la durée de travail.
94% des salariés qui sont intéressés par le bilan prédictif estiment qu’il est pertinent de compléter ce bilan par un suivi annuel personnalisé.
Selon les salariés, l'âge moyen idéal pour débuter la prévention est de 43 ans mais les jeunes salariés (18-34 ans) sont particulièrement enclins à adopter des mesures de prévention dès un âge plus précoce : 36 ans (42 ans pour les 35-44 ans, 47 ans pour les 45-54 ans, 50 ans pour les 55- 65 ans).
« La demande croissante en matière de prise en charge de la santé découle de facteurs structurels tels que la pénurie des médecins et le recul de l’âge de la retraite. Offrir des avantages axés sur la santé représente un système gagnant-gagnant qui s’intègre progressivement aux offres traditionnelles d’avantages sociaux », conclut Stéphane Ragusa, Président Fondateur de Predilife.