Goodvest intègre désormais l’impact sur la biodiversité à ses critères de sélection. Pour cette nouvelle avancée, qui s'applique à toute sa gamme de produits d’investissement (Assurance-Vie et PER), la startup s’est appuyée sur son partenaire historique Carbon4Finance.
Alors que la prise en compte de l’impact climatique des entreprises se généralise, celle de l'impact sur la biodiversité reste très marginale. Pourtant, la biodiversité est en crise et souffre de l’activité humaine. La limite planétaire en la matière a été dépassée avant celle du réchauffement climatique et les chiffres sont alarmants : 75% de la surface de la terre est altérée de manière significative, 40% des écosystèmes marins ont subi de fortes dégradations et 1 million d’espèces sont menacées d’extinction …*. Pire, la dégradation de la biodiversité aggrave également les effets du changement climatique et inversement, créant un cercle vicieux dont il est urgent de sortir.
Après l’exclusion sectorielle et l’impact climatique, la startup Goodvest a décidé d’ajouter un troisième pilier à sa méthodologie de sélection des fonds : l’impact sur la biodiversité.
Pour ce faire, la société s’appuie sur la base de données BIA-GBS codéveloppée par Carbon4 Finance et CDC Biodiversité (filiale de la Caisse des Dépôts dédiée à la protection de la biodiversité) . En s’appuyant sur la méthodologie de calcul du « score de biodiversité » (le GBS - Global Biodiversity Score), développé par CDC Biodiversité, Goodvest prend désormais en compte les pressions exercées sur la biodiversité et les écosystèmes telles que l’artificialisation des sols, l’occupation et la pollution des terres et de l’espace aquatique par les entreprises financées
Goodvest propose un niveau de sélectivité rigoureux : sur plus de 8 000 fonds analysés, seuls 15 fonds sont aujourd’hui référencés par la société.
« Les enjeux climatiques et la préservation de la biodiversité sont étroitement connectés, créant un impératif pour nous d'inclure l'impact sur la biodiversité dans nos critères de sélection. C’est une nouvelle illustration de notre ambition d’offrir aux épargnants français des solutions d'investissement qui génèrent des retours financiers mais contribuent également à résoudre les crises environnementales majeures de notre époque », explique Joseph Choueifaty, cofondateur de Goodvest.