- Les Français ne dorment pas assez : 6h58 par nuit en moyenne.
- 900M de personnes dans le monde souffrent d'apnée du sommeil
- 80% ne sont pas diagnostiqués
Plus besoin de passer une nuit entière bardé de capteurs dans un centre de sommeil, ni d’acheter un équipement spécialisé pour détecter une apnée du sommeil. Désormais, grâce à APNEAL, un simple smartphone suffit !
Ce 15 mars marque la Journée mondiale du sommeil, le moment idéal pour faire le point sur cette fonction vitale qui occupe 1/3 de notre vie. Si dormir suffisamment est primordial pour notre santé, notre qualité de sommeil est tout aussi importante. Ainsi, parmi ses troubles, l’apnée du sommeil est la quatrième pathologie qui a le plus d’impact médico-économique dans les sociétés occidentales. Ce véritable tueur silencieux, encore trop largement sous diagnostiqué, entraîne, entre autres, une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires, d’AVC, de diabète ou encore des troubles cognitifs. Cette errance diagnostique est largement imputable à un parcours de soin trop complexe, reposant notamment sur des temps d’attente de plusieurs mois à plusieurs années, peu de médecins formés et un examen particulièrement contraignant.
Face à ce défi de santé publique majeur, APNEAL a développé la première technologie au monde permettant de réaliser un examen avancé du sommeil à domicile d’une précision diagnostique, utilisant uniquement le smartphone du patient.
Plus besoin de passer une nuit entière bardé de capteurs dans un centre de sommeil, ni d’acheter un équipement spécialisé pour détecter une apnée du sommeil. Aujourd'hui, avec APNEAL, un simple smartphone suffit !
Comment ? C'est très simple.
A partir des capteurs basiques d'un smartphone, APNEAL enregistre les mouvements et les sons respiratoires du patient. Ces données sont analysées par une IA qui les transforme en signaux équivalents à ceux d'un acte de diagnostic avancé (polygraphie ventilatoire), permettant ainsi la détection automatique des événements cardiaques et respiratoires. Dès la fin de l’enregistrement, la technologie permet de générer un rapport d'examen, qui est directement envoyé au médecin, facilitant ainsi la prise en charge du patient.
APNEAL a d'ores et déjà lancé plusieurs études cliniques, dont l'une avec des médecins spécialistes du sommeil de l’Hôpital Bichat (APHP) où un premier panel de patients a pu tester le dispositif, comparé à la polysomnographie, examen de référence du sommeil.
Cette première étude incluant 46 patients a permis de les classer et de prédire avec une valeur prédictive positive de 90% la présence d’un syndrome d’apnées du sommeil modéré à sévère. Cela signifie que 9 fois sur 10, lorsque l’examen APNEAL le prédit, le patient a réellement un syndrome modéré à sévère. Au-delà de ce seuil, l’étude a pu montrer une corrélation statistique de 90% entre l’index d’apnée hypopnées (IAH) mesuré par APNEAL et celui mesuré par la polysomnographie.
Afin de généraliser et renforcer ces résultats pour devenir un dispositif médical logiciel d’aide au diagnostic, APNEAL a réuni un consortium Européen rassemblant 15 partenaires internationaux, et pour organiser deux des plus grandes études jamais menées pour valider un dispositif médical autour de l’apnée du sommeil :
1 000 patients en France, Espagne et Allemagne sont actuellement inclus au sein de 2 études comparées la polysomnographie.