Dans un contexte où l'urgence écologique s'impose de plus en plus, de nombreux salariés se mobilisent pour intégrer des initiatives RSE au sein de leur entreprise (aujourd’hui, une écrasante majorité des salariés français se considère comme “transféreur”, c’est-à-dire qu’ils ont volontairement transféré un comportement en faveur de l’environnement de leur domicile vers leur travail ou inversement). Toutefois, convaincre sa direction de l'importance de cet engagement peut s'avérer délicat.
L'Agence LUCIE, première agence de labellisation RSE en France, propose 7 arguments puissants issus de son Livre Blanc "Le rôle du référent RSE", pour rallier les instances décisionnaires à une démarche durable.
La RSE ce n’est pas si cher
Les chiffres montrent que responsabilité rime souvent avec rentabilité. La politique RSE a un impact positif sur la rentabilité dans 63% des cas, et négatif dans seulement 8%, d’après l’Etude EcoVadis (2021), performances RSE des entreprises françaises et européennes-comparatif OCDE-BRICS.
La RSE c’est se créer des opportunités commerciales
Les consommateurs d'aujourd'hui sont de plus en plus exigeants. L'Étude OpinionWay pour AFC (2017) souligne que 90% d'entre eux attendent des marques des produits et services plus responsables. Une démarche RSE crée ainsi des opportunités commerciales et renforce la réputation de l'entreprise.
De plus, la loi « Climat et résilience » stipule que dès 2026, les acheteurs publics devront mettre en place des critères RSE dans leurs appels d’offres.
La RSE c’est moins de turnover des employés
La RSE n'est pas uniquement une question de responsabilité envers la planète, mais aussi envers ses collaborateurs. Selon le baromètre de la RSE 2022 du MEDEF, "83% des salariés ayant connaissance d'une entité RSE dans leur entreprise sont confiants dans leur avenir, comparé à 67% pour les autres".
La RSE c’est faire de belles économies
Les actions RSE, loin d'être des dépenses superflues, sont souvent sources d'économies. Brico Dépôt en est un exemple probant, à retrouver dans l’article Goodwill Management : RSE et création de valeur, 4 entreprises témoignent.
« Le Directeur administratif et financier de Brico Dépôt fait un parallèle très clair entre RSE et économies. Pour l’enseigne de bricolage low-cost, les chiffres sont édifiants à la fois sur la politique de gestion des déchets et celle de l’efficacité énergétique. En 2015 Brico Dépôt avait déjà réduit de 90 % ses déchets finissant à la décharge, ce qui entraîne une économie d’un million d’euros par an.
En améliorant l’efficacité énergétique de ses magasins, Brico Dépôt a réduit sa consommation énergétique de 10%. Aujourd’hui près de 30% des magasins sont équipés de LED. »
La RSE c’est attirer des talents
Dans un marché de l'emploi de plus en plus compétitif, la démarche RSE devient un critère déterminant pour attirer les talents. Selon l'Index RSE 2022, "27% des candidats refuseraient de travailler pour une organisation non alignée avec leurs valeurs".
La RSE est un formidable outil pour se mettre aux normes
Agir pour la RSE va au-delà du simple respect des normes actuelles. Comme le souligne Helga Sallé, consultante chez Goodwill Management, "cela permet de prendre une longueur d'avance sur les futures évolutions réglementaires en Europe et en France".
La RSE c’est une maîtrise des risques
La RSE contribue à la maîtrise des risques en impactant positivement des domaines variés tels que la structure de l'organisation, les droits de l'homme, les relations de travail, la protection de la nature, les pratiques honnêtes du marché, les relations avec les clients et l'engagement social.