Alors que de nombreuses professions paraissent réticentes face à l’essor de l’IA, la start-up T.O.P met en lumière 3 soft skills que l’IA ne pourra jamais remplacer. La jeune pousse, qui utilise l’intelligence artificielle pour réduire le turn-over en entreprise, rappelle ainsi que si la technologie peut dorénavant remplacer certaines compétences, les soft skills resteront, elles, essentielles au développement et à la croissance d’une entreprise.
L’empathie
Si cela peut paraitre évident, aucune IA ne pourra égaler la capacité d’un individu à comprendre et ressentir les émotions d’autrui ou à exprimer de la compassion. L’empathie reste donc hors de portée de l’IA et pourtant cette soft skills est un élément clé de la communication en entreprise et des méthodes managériales actuelles.
Et pourtant… Feedbacks, entretiens annuels / semi-annuels ou points quotidiens, relation client, relation commerciale… l’empathie est une soft skill essentielle pour manager, motiver ses équipes et fédérer. Elle est une compétence des plus recherchées dans des postes de management
La créativité et l’innovation
Bien que l’IA puisse accomplir des tâches répétitives, prédictives ou analytiques, la créativité et la capacité à innover demeurent propres à l’esprit humain. Ces compétences douces peuvent être assistées par l’intelligence artificielle mais elles ne pourront pas être remplacées par elle. T.O.P. entend par là, la capacité à penser de manière originale, à résoudre des problèmes de façon créative et à générer de nouvelles idées.
« Si l’IA peut générer des solutions basées sur des modèles existants, elle ne possède aucune faculté d’imagination, de conceptualisation ou de création. C’est ce qui rend unique la pensée humaine et fait évoluer les sociétés », commente Maxime Cariou, CEO de T.O.P...
L’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle se définit comme la capacité à lire les signaux non verbaux, à interpréter les nuances émotionnelles et à s’ajuster en conséquence. Ces subtilités complexes de langage, de gestuelle, échappent pour le moment à l’intelligence artificielle. Par exemple, si l’on peut apprendre à une IA à identifier le langage corporel, celle-ci ne prendra en compte ni le contexte ni les personnalités des protagonistes… Les interactions humaines impliquent souvent une compréhension intuitive des émotions, un sens de la nuance que ne prennent pas en considération les algorithmes.
« Si l’IA joue désormais un rôle de plus en plus central dans de nombreux secteurs, je pense que ces compétences humaines uniques continueront de définir le succès dans l’univers professionnel. Nous militons, chez T.O.P., pour que l’IA reste vue, étudiée et utilisée comme un outil, un moyen d’assister les décideurs, managers et collaborateurs. S’il est certain que nous continuons d’apprendre sur les applications et les limites de ces nouvelles technologies, nous réalisons également que les soft skills, de manière globale, ne seront jamais substituables à une IA. J’enjoins donc chacun à les développer pour en tirer bénéfice ! », conclut Maxime Cariou.