Principaux enseignements de l’enquête soldes SDI
Une fin d’année 2023 et un début d’année 2024 sans élan
Un état d’esprit négatif pour près de 9 commerçants sur 10. En effet, les commerces de proximité, et plus particulièrement ceux concernés par les soldes (textile, équipement de la maison...) abordent la nouvelle année 2024 avec un état d’esprit particulièrement négatif.
De fait, près de 9 commerçants sur 10 se disent inquiets ou désabusés, lorsqu’ils ne sont pas en colère ou déprimés, face à un environnement économique particulièrement tendu.
73% des répondants constatent une fin d’année 2023 négative
Ainsi, 73% des répondants à notre enquête font état d’un bilan négatif de la période de fin d’année 2023.
71% des répondants déclarent une faible attente quant aux résultats des soldes
Par ailleurs, ils sont 71% à considérer que la période de soldes qui va s’ouvrir ne leur permettra pas de reconstituer leur trésorerie.
1/ Une bonne nouvelle pour les consommateurs avec des taux de première démarque plus élevés qu’à l’accoutumée
Des premières démarques à -30% / -40% en majorité
Pour tenter de recouvrer un peu de trésorerie et attirer la clientèle, nombre de commerçants augmenteront cette année le taux de leur première démarque. Soulignons que si cette méthode devrait permettre d’augmenter le chiffre d’affaires, elle diminuera d’autant la marge des commerçants concernés et pèsera donc à terme sur leurs capacités à renouveler leurs stocks et à investir.
2/ Les soldes sans effet positif sur le chiffre d’affaires pour 67% des répondants
Les soldes noyés par les promotions permanentes
Les soldes ne font clairement plus recette parmi les commerçants de proximité dans un contexte de promotions permanentes à destination des consommateurs.
Anniversaires, Black Friday, Mois de..., French Days, Amazon Prime Days... sont autant de périodes à la main de la grande distribution physique et/ou du e-commerce qui brouillent le message du signal prix auprès des consommateurs.
3/ Report des dates de soldes : une revendication phare du commerce de proximité
Le non-sens de dates de soldes sans lien avec la saison
Solder les produits d’hiver ou d’été au début des saisons ? Un non-sens pour les commerçants qui ne peuvent proposer leurs produits à la vente au prix avant de devoir déjà concéder des rabais. Les plus anciens se souviennent avec nostalgie des soldes fixés en février et août.
Ils sont ainsi 54% à prôner un report des dates de soldes d’au moins deux semaines voire quatre semaines.
La météo de janvier 2024 en soutien des commerçants ? Un point positif pour cette année : le début des soldes d’hiver devrait coïncider avec un froid plus vif selon Météo France. De quoi pousser les consommateurs à la recherche de la bonne affaire à revêtir immédiatement... auprès de leurs commerces de proximité !