La Fédération Nationale du Funéraire (500 entreprises et 11 000 salariés) publie les résultats de son enquête nationale annuelle sur les besoins en recrutements des métiers du funéraire en France en 2024.
Cette enquête menée en octobre 2023, apporte un éclairage sur le marché du travail dans le secteur du funéraire. Elle vise à doter les acteurs du funéraire d'informations précises et concises concernant l'état actuel du marché de l'emploi, afin de renforcer leur capacité d'adaptation et d'anticipation.
Principaux enseignements de cette enquête
- Il y a 3 500 opportunités d’emplois dans les métiers du funéraire sur les 12 mois à venir.
- La moitié des postes à pourvoir porte sur le métier de conseiller funéraire, l’interlocuteur privilégié des familles.
- Deux facteurs encouragent les entreprises du funéraire à recruter : le développement de leur activité et les départs à la retraite.
Près de 3 500 emplois dans le secteur du funéraire en 2024
Le funéraire, secteur très réglementé, compte dans l'industrie des services de par sa mission de service public. La branche funéraire pèse en 2022, près de 25 000 emplois, avec un maillage territorial équilibré et une concentration des emplois un peu plus élevée dans trois régions : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes et Hauts-de-France.
Pour 2024, les besoins en recrutement des entreprises du funéraire sont estimés à 3 500 emplois selon l’enquête annuelle de la Fédération Nationale du Funéraire. Des disparités de besoins en recrutements subsistent dans les territoires de l’hexagone. Les offres d’emplois augmentent notamment dans les régions à forte densité de population.
Top 3 des régions qui recrutent
- L’Ile-de-France (30%)
- L’Auvergne Rhône-Alpes (14%)
- Les Hauts-de-France (11%)
La région Ile-de-France offre à elle seule plus de 1000 postes à pourvoir.
Conseiller funéraire, agent funéraire, marbriers, maître de cérémonie…, les besoins des entreprises du funéraire concentrent tous les métiers de la filière. Porteurs de sens, ces métiers sont essentiels. Ils nécessitent à la fois des compétences techniques et humaines pour accompagner les familles en deuil.
« Il y a dans nos métiers, une grande humanité et une grande humilité au service des familles endeuillées, une proximité dans les territoires. Porteurs de sens, nos métiers ont une utilité sociale et sociétale parmi les plus fortes de tous les secteurs économiques français. Avec les nombreux départs en retraite de la génération du baby-boom, notre profession est pourvoyeuse d’emplois. Elle offre notamment des opportunités de reconversion professionnelle pour des cadres intéressés par la reprise d’une entreprise du funéraire. En nous appuyant sur les enseignements de notre enquête sur les besoins en recrutements de notre profession, nous allons intensifier nos efforts ces prochains mois pour promouvoir nos métiers avec les acteurs de l’emploi dans les territoires les plus en tension », explique Guillaume Fontaine, Président de la Fédération Nationale du Funéraire.