Selon le calendrier lunaire chinois, nous entrons dans l’année du serpent dont les principales caractéristiques sont l’intelligence, la grâce et la souplesse. En termes de prise de décision, les serpents font preuve d’un esprit d’analyse développé et, à ce titre, ne s’engagent qu’après une analyse attentive. Ils font également preuve d’une grande détermination pour atteindre leur but, usant pour ce faire à la fois de stratégie et de tactique.
D’autre part, le serpent chinois est toujours une femelle, ce qui présente un fort contraste avec le dragon de l’an passé qui, dans l’astrologie chinoise, est symbole de puissance, de force et de chance.
Pour Agnès Deng, gérante du Baring Hong Kong China Fund, l’économie chinoise pourrait cette année se montrer souple et dynamique, atteignant une croissance supérieure grâce à la robustesse des fondamentaux dans le secteur de la consommation (hausse de la demande et essor de la classe moyenne).
Le FMI prévoit ainsi une croissance de 8,2% cette année et de 8,5% l’an prochain pour la deuxième économie du monde. (FMI World Economic Outlook, January 2013)
En termes de stratégie d’investissement, nous sur-pondérons toujours la consommation durable qui bénéficiera des mesures gouvernementales en faveur de la consommation, d’une demande stable et du rebond de la croissance. Ce secteur inclut également les marques de luxe, la restauration et les commerces de détail.
Nous favorisons aussi le secteur technologique et les fournisseurs de l’industrie des communications sans fil et des fabricants de composants pour téléviseurs numériques. Alors que nous continuons de voir des signes de redressement de l’économie, nous apprécions enfin les télécoms qui tirent parti de la hausse des dépenses pour les Smartphones et les technologies 3G
Dans la mythologie chinoise, le serpent implique aussi prudence et circonspection, conscience des dangers qui peuvent menacer dans l’ombre.
Ainsi, la Banque Centrale est désormais consciente de la nécessité de maintenir les taux d’intérêt bas. Nous sommes de ce fait positifs sur l’immobilier, la faiblesse des taux favorisant la hausse des prix.