Une nouvelle étude VistaPrint révèle la dynamique entrepreneuriale des jeunes chefs d’entreprise en France !
Les derniers chiffres de l’Insee l’attestent, les Français ont toujours envie d’entreprendre : les chiffres progressent encore sur des niveaux élevés, avec à fin mai 2023 une hausse de 1,3% sur les 12 derniers mois. Et si l’entrepreneuriat séduit, cela concerne principalement les jeunes puisque 49% des moins de 30 ans envisagent de créer ou de reprendre une entreprise dans les 2 ans à venir, selon une dernière étude pour Go Entrepreneur (contre 27% des plus âgés)
- Qui sont ces jeunes chefs d’entreprise ou aspirants ?
- Quelle est leur vision de l’entrepreneuriat en France ?
- Quelles difficultés ont-ils rencontrés ?
VistaPrint, leader dans l’accompagnement marketing/impression des TPE-PME dévoile les résultats d’une étude menée avec l’institut OnePoll auprès de 1 000 jeunes chefs d’entreprise français (18/35 ans) ou en passe de le devenir.
Exit le manque d’expérience ou de compétences… Ce n’est pas parce que l’on est jeune que l’on ne peut pas entreprendre avec succès !
Selon l’étude menée par VistaPrint : 82% des jeunes chefs d’entreprise interrogés se sont lancés pendant ou juste après leurs études et leurs activités ont en moyenne 3 ans d’existence. On note aussi que la majorité (81%) des entreprises créées par des jeunes sont rentables, et l’ont été pour 91% d’entre elles en moins de 2 ans.
En termes d’effectifs, 20% travaillent seuls, 31% comptent 2 à 5 employés et 18% ont entre 5 et 10 employés. Côté recrutement, 74% des jeunes chefs d’entreprise interrogés ont prévu de recruter en moyenne 5 personnes en 2023.
Enfin, pour ceux qui projettent de créer une entreprise, ils sont 64% à vouloir la lancer au cours des 2 prochaines années.
Pour créer leur entreprise, les jeunes choisissent de se tourner vers leurs amis/famille !
Parmi les jeunes chefs d’entreprise interrogés, ils sont 43% à avoir monté leur entreprise avec un parent ou partenaire de vie et 32% à l’avoir fait entre amis, et ce sont notamment les plus jeunes qui tirent cette tendance, puisqu’ils sont 40% à déclarer l’avoir créée d’abord avec leur cercle amical.
De même, les liens amicaux/familiaux ont aussi une importance forte puisque 52% déclarent avoir été soutenus par leur cercle proche au moment de la création de leur entreprise et 32% ont été aidés financièrement par leur famille ou amis.
Le TOP des secteurs qui ont le vent en poupe
Marketing (par ex. relations publiques, marketing, médias sociaux, rédaction) |
11% |
Informatique (par ex. développeur de logiciels/Web, réparation d'ordinateurs) |
9% |
Arts et artisanat, musique, divertissement |
8% |
Finance (par ex. comptable, conseiller financier) |
8% |
Beauté, produits cosmétiques |
7% |
Immobilier |
7% |
Restauration, services alimentaires |
7% |
Santé |
6% |
Bien-être, fitness, sport |
6% |
L’égalité des sexes : chez les jeunes, l’écart se réduit mais ce n’est pas encore ça…
Sur l’ensemble des jeunes chefs d’entreprise interrogés, ils sont 58% d’hommes et 42% de femmes. Les différences que l’on peut encore constater, même chez les jeunes chefs d’entreprise portent sur :
- Le statut
On note en effet une proportion plus importante d’indépendantes chez les femmes (29% contre 24% d’hommes) alors que 29% d’hommes sont eux à la tête d’une TPE/PME (vs 20% de femmes).
- La rémunération
En moyenne les hommes affirment gagner par mois 1665€ et les femmes 1323€, c’est-à-dire 20% d’écart. L’écart est donc un peu moins marqué chez les jeunes entrepreneurs par rapport aux statistiques de l’Insee qui établit l’écart salarial entre les femmes et les hommes à 24,4%.
- L’adaptabilité
L’étude montre clairement, que les femmes font preuve de plus d’adaptabilité. A la question : « le secteur de votre entreprise/activité complémentaire est-il (ou sera – t-il si elle n’est pas encore créée) lié à votre formation initiale/études ? » : 72% des hommes répondent « oui » (vs 59% des femmes), alors que 36% des femmes répondent « Non » ! (Vs 23% d’hommes). Les femmes seraient donc plus enclines à développer une activité professionnelle qui n’a rien à voir avec leur formation initiale, elles prendraient donc plus de risques pour se lancer et être leur « propre patron ». Et si l’on regarde les raisons à ce choix : elles sont 33% à dire qu’elles souhaitent un changement, un nouveau défi, et 32% indiquent qu’elles ont évolué et souhaitent changer de direction pour suivre leur passion. (vs 28 et 27% d’hommes respectivement).
- L’entourage
Les résultats montrent que les jeunes femmes chefs d’entreprise s’accomplissent davantage seules. En effet, elles sont 37% à déclarer avoir créé leur entreprise ou activité complémentaire seule (contre 23% d’hommes). Alors que 41% des hommes disent s’être lancé avec un/des amis (vs 23% de femmes).
Enfin, lorsque l’on pose la question : « Qui dans votre entourage immédiat sont des entrepreneurs », 27% des femmes indiquent « personne », alors que 40% des hommes pour cette même question répondent « leurs parents » ! (Vs 31% de femmes).
- Le financement
50% des jeunes chefs d’entreprise « homme » déclarent avoir bénéficié d’un prêt bancaire pour démarrer leur activité ; contre seulement 34% de femmes. Pire, 24% des jeunes chefs d’entreprise « femme » déclarent n’avoir reçu aucun soutien financier (contre 13%, d’hommes), que ce soit auprès des banques, d’aides gouvernementales ou de leur famille/amis.
Les raisons et les freins d’entreprendre chez les jeunes dirigeants ou aspirants
Les jeunes chefs d’entreprise, et ceux qui sont en passe de le devenir, évoquent en premier la raison de vouloir « être mon propre patron » (45%), puis « faire quelque chose que j’aime », c’est-à-dire pouvoir exercer leur passion (38%), enfin, 37% déclarent qu’il s’agit d’une raison purement économique afin « d’augmenter mes revenus ».
Pour près de la moitié des jeunes interrogés (48%) c’est bien le manque de financement au démarrage de l’activité qui fait le plus souvent défaut, et qu’ils soient déjà chefs d’entreprise ou aspirants, la peur de prendre des risques (40%) et ne pas savoir par où commencer (38%) sont aussi des freins largement évoqués.
« Entreprendre lorsqu’on est jeune relève d’un tour de force et d’une sacrée dose de détermination, et nous sommes conscients chez VistaPrint que ces jeunes chefs d’entreprise ou ceux qui souhaitent se lancer sont souvent limités par des questions de financement. En France, nous avons ainsi mis en place un certain nombre de partenariats avec des dotations financières à la clef. Par exemple, nous sommes partenaires des Trophées PME RMC où nous offrons 100 000 euros aux gagnants. Nous collaborons également avec le festival DRP avec lequel nous allons lancer un grand concours auprès des jeunes designers français. Le ou la lauréate se verra offrir une expérience inédite en pleine fashion Week de Paris pour lui donner une visibilité importante », précise Sabine Leveiller, Directrice Marketing Europe de VistaPrint.
Cependant lorsqu’on les interroge justement sur leurs forces et leurs caractéristiques personnelles qui les ont aidées ou qui les aideront à créer leur entreprise : autonomie, capacité de travail et enthousiasme sont leur trio gagnant (respectivement, 46,45 et 38%).
Plus d’un tiers des jeunes déclarent que le bien-être au travail est essentiel
C’est en effet un point d’importance sur lequel ils souhaitent se concentrer s’ils étaient amenés à démarrer une nouvelle entreprise. Arrivent ensuite :
- L’égalité des sexes : 23%
- L’accès à l’emploi : 20%
- L’égalité des chances : 18%
- L’écologie/ lutte contre le réchauffement climatique : 17%
54% des interrogés pensent aussi que la France est un pays propice à la création d’entreprises, malgré le contexte socio-économique actuel. Avec un bémol auprès des femmes puisqu’elles ne sont que 17% (vs 24% d’hommes) à penser que la France est un « très bon » endroit pour créer son entreprise.
Mais lorsqu’il s’agit de la question : « Diriez-vous qu'il est facile ou difficile de démarrer une entreprise en tant que jeune aujourd'hui ? », les choses se corsent… puisque 37% déclarent qu’il est « assez » voire « très difficile » de créer son entreprise aujourd’hui en France… et notamment les jeunes femmes qui sont 32% à l’exprimer.
Être un entrepreneur jeune c’est d’abord avoir un rôle social
Être passionné, savoir prendre des risques, et être créatif, voilà comment les jeunes dirigeants ou en passe de le devenir définissent aujourd’hui un entrepreneur (55, 47 et 43% respectivement).
Ils pensent (44%) aussi que les jeunes entrepreneurs aujourd’hui sont très différents des anciens patrons, notamment en termes de hiérarchie, à la faveur d’un management plus horizontal. 35% déclarent également que l’entreprise de demain sera celle du progrès social.
Cette tendance se confirme puisque 40% déclarent qu’en tant que jeune chef d’entreprise ou aspirant entrepreneur ils sont/seront plus attentifs à leurs employés et à leurs besoins.
D’ailleurs quand on les interroge sur la perception qu’ils ont des jeunes salariés en France, ils ont une opinion positive en phase avec les attentes de ces derniers.
- Près d’un tiers d’entre eux savent que les jeunes salariés « demandent beaucoup d’avantages avant de s’engager avec une entreprise (télétravail, horaires flexibles, vacances, augmentation etc.).
- 26% voient les jeunes employés comme motivés et engagés
- 21% sont conscients que les jeunes salariés souhaitent faire passer leur vie personnelle avant leur vie professionnelle.