Yooz, Mazars et la DFCG publient les résultats de la troisième édition de leur enquête annuelle exclusive, menée en 2023 auprès de 1 500 directeurs administratifs et financiers, dans 9 pays : Royaume-Uni, États-Unis, France, Espagne, Afrique du Sud, Suisse, Belgique, Luxembourg et Émirats Arabes Unis.
Alors que les crises se succèdent fragilisant les organisations et complexifiant les prévisions, cette étude vise à identifier les principaux défis des DAF à travers le monde et à mettre en lumière les bonnes pratiques de leurs pairs. Le rapport examine également les enjeux spécifiques aux directeurs financiers français à l’ère de la réforme sur la facturation électronique 2024-2026.
Principales conclusions de l’étude
Les DAF font face à l’inflation en réduisant les dépenses
- Afin de minimiser les impacts de l’inflation et du resserrement des conditions monétaires 39% des DAF français interrogés ont privilégié la réduction des dépenses plutôt que de geler les échelles salariales (11%) ou freiner leurs projets d'investissement (9%).
Près d’un quart des DAF envisage l’adoption de nouvelles technologies pour réduire les coûts
- Selon les DAF interrogés, les Investissements technologiques prioritaires pour le département financier en 2023 sont la cybersécurité (40%), la visualisation des données en temps réel (29%) et l’automatisation (24%).
- On note également une augmentation notable de l'intérêt pour l'IA (26%, contre 19% en 2021), les logiciels de visualisation des données (25%, contre 16% en 2021), l'analyse de big data (25%, contre 19% en 2021) et la mobilité (18%, contre 14% en 2021).
Le manque d’automatisation reste important en France et est de plus en plus préjudiciable
- 18% des entreprises françaises n’ont pas encore automatisé leur comptabilité fournisseurs et utilisent encore principalement Excel ou des méthodes de traitement manuel pour gérer les factures.
- Plus d'un tiers des décideurs financiers français (34%) consacre en moyenne plus de 30 heures par mois au traitement des factures - ce qui équivaut à près de 4 jours ouvrables par mois, soit 1 jour de plus que leurs homologues étrangers.
- Les trois principaux problèmes liés aux systèmes manuels de comptabilité fournisseurs sont la complexité, les retards de paiements fournisseurs (42%), un temps de traitement trop long (38%) et des coûts élevés (33%).
La plupart des DAF reconnaissent toutefois la diversité des bénéfices liés à l’automatisation
Lorsque l’on demande aux DAF français d’identifier les 3 avantages les plus significatifs pour leur organisation, ils classent :
- meilleur contrôle financier (40%)
- une réduction des coûts (39%)
- des erreurs minimisées (32%)
- une agilité et une efficacité accrues (25%)
- réduction des retards de paiement (31%)
- la prévention des risques de fraude (24%)
- la réduction ou l'élimination de l'utilisation du papier (23%)
- une visibilité et une traçabilité grâce à une piste d'audit complète (21%)
- une optimisation de la gestion du temps du personnel (16%)
La Facture Electronique obligatoire devrait fortement accélérer la transition digitale
- 60% des responsables financiers interrogés déclarent être en recherche active d’une solution technologique pour se conformer à la réforme Facture Electronique 2024-2026.
- 27% sont en discussion avec des éditeurs se positionnant comme Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) alors que 7% déclarent envisager de passer par le Portail Public de Facturation (PPF).
Plus de la moitié des entreprises françaises sont préoccupées par la rétention des talents
- Pour retenir les talents les DAF choisissent de proposer des modes de travail flexibles (35%) ou à distance (38%) dans un contexte où plus de la moitié des entreprises françaises (53%) se disent préoccupées par le manque de talents en comptabilité disponible à l’embauche.
- 39% des DAF pensent que l’automatisation peut leur permettre de faire face aux difficultés de recrutement et rendre le métier plus attractif. Tout en leur permettant de gérer le mode hybride ou à distance.
Les missions du directeur financier actuel se sont fortement élargies
- De plus en plus polyvalent les missions des DAF couvrent désormais des compétences telles que la gestion des coûts (34%), la cybersécurité (28%), l’analyse commerciale (26%), le datamining (24%), ou encore les critères environnementaux sociaux et de gouvernance (20%).
Laurent Charpentier, PDG de Yooz, commente ces résultats : « Ces dernières années, les directeurs administratifs et financiers ont joué un rôle déterminant en aidant les entreprises à faire face à de nombreux défis tels que la digitalisation ou encore la pénurie de talents dans un environnement financier complexe et en constante évolution.
A ceux-ci, s’ajoutent désormais de nouveaux enjeux postpandémiques comme la gestion du travail hybride et à distance, la mise en conformité de l’entreprise face aux nouvelles exigences règlementaires ou encore l'intégration de l’Intelligence Artificielle aux processus.
Aussi, l’environnement de travail est devenu un critère de choix essentiel pour les collaborateurs, que l’entreprise doit impérativement prendre en compte pour attirer et conserver les talents.
Pour répondre à ces multiples enjeux, adopter les bonnes briques technologiques n'est plus une option mais une nécessité, et cette tendance se reflète au niveau mondial ; l'automatisation n'est pas seulement un outil, mais une véritable force transformatrice... dont les DAF sont les moteurs. Grâce aux technologies d'IA les plus innovantes, une solution telle que Yooz joue un rôle clé en permettant aux utilisateurs de créer un environnement de travail moderne, attractif et à forte valeur ajoutée en toute simplicité - offrant ainsi une réponse parfaite aux enjeux actuels ».