ETI, le grand paradoxe : une inconnue aux facteurs d'attractivité multiples, selon l’étude de Talentia
Talentia, leader européen de la digitalisation des fonctions RH et finance pour les ETI, publie les résultats d'une étude inédite sur la perception des Français des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), comparées aux autres types d’entreprises (Grandes entreprises, PME, Start-ups).
Dans un contexte de démondialisation des équilibres économiques, les ETI démontrent un rôle essentiel dans la croissance économique européenne et française en tant que pilier discret mais puissant, ancré dans les territoires. Accompagnant près de 2 000 ETI en Europe, Talentia, elle-même ETI, a souhaité évaluer, à partir d’un sondage mené par poll&roll auprès d'un panel représentatif de 1 000 personnes, la connaissance réelle des Français de ce modèle d'entreprise, et mieux comprendre leur perception sur quelques-uns des fondamentaux de ces entreprises en termes de production, d'environnement de travail, et d’internationalisation.
- 1 Français sur 2 ne sait pas ce qu’est une ETI
- Près de 70%, une fois informés de leur définition, ont une opinion positive des ETI
- 74% des sondés soulignent également leur impact bénéfique sur l’emploi
ETI : la grande inconnue
En 2019, la France comptait 5 530 Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), contribuant de manière significative à l'économie avec 24,3% des emplois et 39% du PIB (en 2017).
Pourtant, selon l’étude Talentia seulement 10% des Français ont une connaissance précise des ETI, tandis que 38% ont une idée approximative et que 52% ne savent pas ce que c’est. Une analyse plus approfondie révèle des différences générationnelles significatives, les jeunes (18-34 ans) étant mieux informés (15%) que leurs aînés (6% chez les 50-64 ans). Cette méconnaissance générale des ETI peut s'expliquer en partie par le niveau de médiatisation perçue des ETI, qui reste faible - seuls 9% des sondés estiment que les médias accordent une attention aux ETI -, comparé à celui des grandes entreprises (65%) et des start-ups (45%).
Pourtant plus attractive que les grandes entreprises et les start-ups
Après avoir été informés sur la nature et le poids économique des ETI après la première question du sondage, la perception des Français change de manière significative. En effet, 68% des répondants expriment alors une opinion positive des ETI, soulignant leur impact bénéfique sur l'emploi (62%), la formation des jeunes (55%), l'innovation (56%) mais aussi la ré-industrialisation (62,5%).
Parallèlement, le sondage révèle une polarisation de l’opinion vis-à-vis des start-ups et des grandes entreprises, avec respectivement 13 et 21% d'opinions négatives, comparées aux 6% pour les ETI. De la même façon, ces start-ups et ces grandes entreprises semblent souffrir d’un manque de confiance des Français - seulement 23% des Français font confiance aux start-ups, et 31% aux grandes entreprises, 35% aux ETI. Quant à leurs produits, les PME sont considérées de loin comme étant les entreprises proposant des produits de qualité supérieure, pour 59% des interrogés, suivies par les ETI (37%), et enfin par les start-ups (31%) et les grands groupes (29%).
Dans quel type d’entreprise les Français se voient travailler ?
Dans le domaine du bien-être au travail et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les PME se distinguent nettement avec 61% des Français les percevant favorablement. Elles sont suivies par les start-ups (43%) et les ETI (33%). En revanche, les grandes entreprises sont jugées sévèrement : seulement 23% des personnes interrogées estiment qu'elles offrent un bon environnement de travail et 20% qu'elles ont une contribution positive aux enjeux climatiques.
L'attractivité des ETI en tant qu'employeurs est particulièrement positive. 58% des participants envisageraient de travailler dans une ETI, un chiffre qui dépasse nettement celui des grands groupes (44%) et des start-ups (43%). Les PME restent en tête, avec 61% des répondants ouverts à l'idée de travailler au sein de ces structures. Les ETI sont également reconnues pour leur contribution à la création et au maintien des emplois, renforçant ainsi leur attractivité en tant qu'employeurs : 62% des personnes interrogées estiment qu'elles ont un impact positif dans ce domaine.
« Le paradoxe révélé par ce sondage est saisissant. Les ETI qui disposent de forces colossales au service de l’économie, de l’emploi et de l’innovation sont méconnues du grand public. Dans un contexte de ralentissement économique avéré en Europe, on ne peut pas se satisfaire de cette méconnaissance, il est même dangereux de la laisser s'installer. Nous devons poursuivre le travail de la stratégie Nation ETI et lui donner un volet visibilité plus robuste », rappelle Pierre Polette - CEO de Talentia Software.