La crise de l'immobilier semble se confirmer avec une première baisse des prix dans l’ancien depuis 2015, une tendance largement due aux difficultés des ménages pour emprunter et qui risque de perdurer. Selon Élodie Frémont, la Présidente de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris : "Le marché immobilier semble être entré dans une nouvelle ère, avec des taux d'intérêt de plus en plus forts". Toufik Gozim, cofondateur d’Assurly la néo-assurance spécialisée dans l’assurance de prêt immobilier, explique : “Les taux continuent d'augmenter et les emprunteurs en pâtissent : réduction de leur capacité d'emprunt, conditions d'octroi de crédit de plus en plus strictes, rationnement de production de crédit de la part des banques… Cependant, la hausse mensuelle du taux d'usure en place depuis janvier permet aux acheteurs de souffler de plus en plus et de voir leurs projets d'achats se réaliser. D’autant plus qu'il est possible de renégocier le taux d'intérêt de son crédit immobilier à tout moment, et notamment lorsque la conjoncture est favorable. Gardons à l’esprit que dans l’hexagone, l’immobilier a toujours été une valeur refuge.” Comme toutes les crises, celle que nous vivons permet l’éclosion d’un certain nombre de ressources, lesquelles répondent précisément aux besoins des consommateurs.
Si d’aucuns parlent d’un grand bouleversement, il apparaît plutôt que le marché se rééquilibre et se transforme, notamment grâce aux nouveaux leviers dont il dispose, tels que l’assurance emprunteur.