Manon le Padellec, CEO et cofondatrice d’izidore.com publie les 5 fake news les plus répandues parmi les professionnels de l’ameublement concernant le marché de la seconde main.
Porté par une tendance sociétale et de consommation de fond, le marché de la seconde main décolle en France. Il est estimé à 1,3 milliard d’euros en 2021 et prend 10 % de part de marché face au neuf (source IPEA). Les consommateurs, à l'affût de s’équiper de façon plus responsable et moins cher, font décoller le marché. Par ailleurs, depuis janvier 2022 la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire impose à toutes les enseignes de mobilier de proposer une solution de reprise des meubles de leur ancien client, ainsi qu’une gestion des invendus pour ne pas les jeter.
Mais avant de se lancer sur la seconde main de nombreux acteurs ont des préoccupations quant à l'impact potentiel de ce marché sur leur offre de produits neufs. C’est compréhensible quand on voit l’ampleur que prend ce nouveau marché. Il est cependant temps de distinguer le vrai du faux :
- Cannibalisation de l’offre existante : et si les clients ne se tournaient que vers mon offre de seconde main ? « Ce n’est pas vrai. C’est une offre qui vient en complément et qui a plusieurs avantages. S’adresser à une clientèle plus large : celle qui n’a pas les moyens d’acheter les produits neufs ou qui ne souhaitent plus acheter de produits neufs. C’est un nouvel axe de fidélisation qui, de plus, permet de participer à toutes les vies des produits en accompagnant (et récompensant) les anciens clients à la revente des produits de la marque. Et à bas le greenwashing : vous participez avec des actions tangibles à cette nouvelle économie ! »
- Impact sur mon image de marque : s’associer avec la seconde main, ça fait “cheap”. « Maintenant c’est tout le contraire ! 58% des Français ont une meilleure perception d’une marque qui se lance sur la seconde main. »
- Gestion nécessaire trop importante : c’est un milieu que je ne connais pas, dont je n’ai pas les codes et qui demande beaucoup de ressources humaines. « C’est vrai. Mais il est désormais possible de l’externaliser via des acteurs, experts du sujet, qui construisent vos offres de seconde main sur mesure avec vous. De nombreuses offres ont vu le jour sur le secteur du prêt à porter (via l’acteur Faume). izidore le propose désormais pour le secteur de la maison. »
- L’approvisionnement est trop coûteux et fastidieux : pour acquérir de nouveaux produits de seconde main, atteindre un volume suffisant tout en travaillant la notoriété de l’offre de seconde main cela demandera trop d’investissements, d’argent ou de temps. « Ou l’alternative : profitez d’un inventaire déjà présent comme le propose izidore pour développer votre offre de seconde main en la mutualisant avec les autres acteurs du secteur. »
- C’est un marché de niche : c’était peut-être le cas il y a 10 ans lorsque l’on revendait ses cadeaux de Noël. Aujourd’hui la tendance est toute autre, et on en vient à acheter des cadeaux de Noël sur ces plateformes. « Quel revirement de situation. D’un rebut à une offrande ! 91% des Français ont déjà acheté de la seconde main, et la taille de ce marché a triplé à l’échelle mondiale depuis la crise covid. Maintenant, on lui prévoit une croissance de 20% par an, rien que ça. »
C’est pour répondre à toutes ces problématiques qu’izidore, via sa plateforme dédiée aux professionnels Seecond, entend accompagner tous les professionnels de l’ameublement vers les nouvelles opportunités de la circularité et leur permettre de lancer leur offre de seconde main dès demain. Outre l’accès à l’inventaire et à la communauté, izidore met à disposition tous les services connexes nécessaires comme la livraison partout en France et la gestion intégrale du SAV.