Par LGA investissement associé.
La gestion A7 Picking prévoit un mécanisme de réactivité face aux événements majeurs. Le point sur ce mécanisme face à l’actualité de la semaine.
Quelles sont le principe et les règles de déclenchement du mécanisme de réactivité d’A7 Picking ?
« Le mécanisme de réactivité d’A7 Picking c’est l’assurance de ne pas être figé d’une échéance calendaire à l’autre. » Le process fondamental de gestion pluri-convictionnelle d’A7 Picking consiste en une possibilité de rotation de l’actif tous les deux mois pour chacune des 6 lignes, sur décision individuelle de chacune des 6 sociétés de gestion associée, sans concertation les unes avec les autres. Ce principe permet d’opérer les choix avec une approche prospective, le calendrier étant connu à l’avance. Au-delà, et afin de pouvoir réagir aux situations brutales sans verser dans la gesticulation, il est prévu que LGA Investissement Associé, société gestionnaire du fonds, puisse à tout moment ouvrir une fenêtre de réallocation permettant à chacun de confirmer ou de modifier le fonds choisi pour faire face à une situation nouvelle.
Ce mécanisme a donc vocation à être exercé chaque fois qu’intervient un événement majeur inattenduet de nature à modifier fondamentalement l’environnement des marchés ; c’estl’assurance de ne pas être figé d’une échéance calendaire à l’autre.
Qu’en est-il de la situation de ces derniers jours ?
« Le résultat des élections Italiennes ne constitue pas en tant que tel un évènement majeur inattendu. Le blocage politique qui pourrait en résulter justifierait en revanche cette qualification... » Deux incertitudes sont apparues ces derniers jours, l’une créée par les résultats des élections en Italie, pouvant potentiellement mener à un blocage politique, l’autre par l’absence d’accord au congrès Américain face à une échéance budgétaire fixée au 1er mars.
Il est à noter tout d’abord que ces deux échéances, élections Italienne comme échéance budgétaire US, étaient connues au moment de la dernière réallocation d’A7 Picking le 25 janvier dernier ; aussi, de ce point de vue, ces deux actualités ne constituent pas, en tant que tel, un évènement majeur inattendu.
Coté Américain, le statu quo dure depuis des mois, bien avant même la réélection de Barack Obama. Les marchés ont intégré le possible déclenchement du mécanisme automatique de réduction des dépenses, procédure dite de séquestre, prévu par les institutions. Peu de surprise, donc, de ce côté.
Côté Italien en revanche, si la situation politique devait déboucher sur l’impossibilité de former un gouvernement, donc de gouverner la 3ème puissance économique de la zone Euro, cette situation nous mènerait potentiellement à déclencher le mécanisme de réactivité.
Nous sommes donc en vigilance maximale quant à l’évolution de la situation...
Rédigé le 28 février 2013