Le débat “Acheter ou Louer” continue d’être critique, notamment auprès des jeunes qui souhaitent construire leur patrimoine. Virgil publie la première édition de son indice national pour traduire les répercussions des évolutions du marché de l’immobilier résidentiel pour les primo-accédants.
Extrait des enseignements de cette première édition
Grandes villes de France : Les primo-accédants perdront en moyenne 23% de superficie pour devenir propriétaires
- Devenir propriétaire est le meilleur moyen pour les primo-accédants de créer leur indépendance financière sur le long terme, même dans un contexte inflationniste.
- Après la seconde édition de son indice parisien publiée en février dernier, Virgil publie la première édition de son indice au niveau national.
- Un jeune actif perdra en moyenne 13m² par rapport à un bien loué pour devenir propriétaire, et aura plus de chances d’acheter à Marseille, ville qui tire son épingle du jeu, avec la plus faible perte en superficie au moment de l’achat (-7m²).
- À l’inverse, Lyon et Toulouse concèdent une perte de 18m² à l’achat - par rapport au bien que les mêmes revenus permettraient à un jeune actif de louer.
- En comparaison, la perte de superficie moyenne à Paris et dans sa région n’est que de 11m² à l’achat versus en location.
- En cause, les barrières à l’entrée à l’achat, qui maintiennent les jeunes dans le piège locatif.
Lors de la recherche de leur bien immobilier, les primo-accédants envisagent d’acheter une surface équivalente à ce qu’ils louent. En effet, la superficie est l’un des premiers critères d’achat pour les primo-accédants. Alors que l’indice Virgil dédié à Paris et sa première couronne montrait déjà de fortes disparités par arrondissement et villes limitrophes en termes de perte de surface entre une location et un achat, les grandes villes de France sont également touchées par cette tendance.
Virgil constate qu’à effort financier égal, il n’est pas possible pour les jeunes primo-accédants de devenir propriétaire dans les plus grandes villes de France sans sacrifier des mètres carrés conséquents par rapport à la location puisque l’indice dévoile une perte moyenne de 13m² sur le territoire, l’équivalent d’une pièce en moins.
Grandes villes de France : où est-il encore possible d’investir ?
Selon l’indice Virgil dédiée à la région parisienne dévoilé en février dernier, en moyenne, à Paris, un jeune primo-accédant devrait sacrifier 38% de superficie s’il veut devenir propriétaire. Ainsi, pour transformer son loyer en mensualité, il doit sacrifier 11m².
La capitale est-elle en tête de peloton ? Quelles sont les villes qui sortent du lot ?
Malgré la perte de surface généralisée sur le territoire français, l’indice constate des pertes plus faibles à Marseille (-7m²), Montpellier (-8m²), Lille, Nice et Nantes (-9m²).
En bas du podium, certaines villes françaises se retrouvent avec des pertes de surface considérables entre la location et l’achat, dont Lyon et Toulouse en tête - avec une perte de 18m², Strasbourg et Bordeaux (-16m²) et Rennes (-13m²). En cause, le ratio entre le prix d’achat m² /vs le prix de la location au m².
« Malgré l'attractivité apparente des villes moyennes pour les jeunes actifs, une forte barrière à l’entrée du marché de l’immobilier résidentiel existe et persiste. En effet, le resserrement du crédit et les prix de l'immobilier maintiennent les jeunes dans le piège locatif, surtout à Lyon, Toulouse, Strasbourg et Bordeaux. Cela permet à des villes comme Marseille et Montpellier de sortir leur épingle du jeu et permettre aux jeunes d’acheter leurs résidences principales car les prix à l’achat sont faibles par rapport au loyer », détaillent Keyvan Nilforoushan & Saskia Fiszel, co-fondateurs de Virgil.