74% des Français sont conscients de l’impact écologique de leurs activités numériques professionnelles, mais 51% persistent dans des habitudes peu vertueuses pour l’environnement au nom du professionnalisme.
Veritas Technologies publie les résultats de sa dernière étude, conduite en collaboration avec Opinionway, qui explore les habitudes des employés en matière de gestion des données numériques, ainsi que le rôle et l’impact des considérations écoresponsables dans ces habitudes.
Les réponses au questionnaire dévoilent un portrait ambivalent : les salariés de bureaux français sont conscients de l’impact écologique de leurs activités professionnelles quotidiennes. Bien qu’ils soient désireux de le réduire, ils ne sont pour autant pas prêts à sacrifier leur productivité ou une certaine courtoisie. Plus inattendu, les jeunes générations ne font pas mieux que leurs aînés. Bien au contraire.
Des salariés conscients de l’empreinte du numérique sur l’environnement
Bonne nouvelle pour le bilan carbone des entreprises : presque trois salariés de bureau sur quatre (74%) se déclarent conscients de l’impact écologique qu’ont leurs activités numériques professionnelles.
Cette prise de conscience se matérialise par de bonnes habitudes au quotidien, qui s’inscrivent dans la continuité des recommandations faites par l’Agence de la Transition Écologique pour « être écoresponsable au travail » et réduire son empreinte carbone.
Par exemple, plus de 8 salariés sur 10 se désabonnent systématiquement des newsletters ou des mails publicitaires qui ne leur sont pas utiles. La même proportion tente de mieux gérer leurs fichiers numériques en les triant, les archivant ou les supprimant régulièrement. Également, 48% favorisent les liens de téléchargement plutôt que l’envoi des pièces jointes par email.
Conjuguer courtoisie, écologie et productivité
D’autres bonnes pratiques proposées par l’ADEME sont en revanche bien moins suivies : un salarié français sur deux (51%) a conscience des habitudes de travail numérique les moins vertueuses pour l’environnement qu’il peut avoir, sans pour autant se résoudre à les faire évoluer. 45% admettent même faire l’impasse volontairement sur certains gestes écologiques pour être plus efficaces au travail.
Notons également que certains aprioris persistent : 58% pensent encore que les emails ne consomment plus d’énergie, dès lors qu’ils sont supprimés. Néanmoins, le plus efficace et le plus éco-responsable, selon l’ADEME, serait donc de limiter ses envois d’emails. Par ailleurs, même si les Français fournissent des efforts, ils sont encore 28% à avoir des milliers d’emails non lus dans leur boîte de réception.
Cette tendance est d’ailleurs plus marquée chez les générations Y et Z (49% pour les moins de 35 ans) - pourtant identifiées comme les générations « climat » - que chez leurs aînés (43% pour les plus de 50 ans). Par précaution, la plupart (56%) vont même jusqu’à avoir plusieurs copies d’un même fichier réparties sur différents supports, au
« cas où » ils feraient face à un problème.
En outre, la courtoisie reste une considération importante aux yeux des salariés : 71% d’entre eux envoient encore des emails uniquement pour remercier leur expéditeur ou accuser réception d’une information. Également, 43% utilisent la fonction « répondre à tous » sans vérifier la pertinence de la liste de destinataires, multipliant par la même occasion la quantité d’emails échangés et stockés. Les salariés de moins de 35 ans sont là aussi les moins bons élèves : plus de la moitié (53%) ont recours à ces pratiques.
Veritas Technologies est un acteur majeur des solutions de protection et de gestion des données numériques des entreprises. Ce sondage s’inscrit dans une volonté plus large de Veritas Technologies d’étudier les conséquences des pratiques individuelles sur les volumes de données que les organisations publiques ou privées sont amenées à stocker et gérer, ainsi que l’impact sur leur empreinte carbone.