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Timide amélioration en zone euro, croissance modeste mais confirmée aux Etats-Unis

Une analyse de Fidelity.

Les points forts
Etats- Unis : de très bons chiffres conjoncturels
Pays émergents : bonne résistance de la conjoncture
Zone euro : des indicateurs qui ont cessé de se dégrader

Les points faibles
Zone euro : un risque politique dans les pays du Sud
Réserve fédérale américaine : changement de ton

La bonne conjoncture économique aux Etats-Unis se confirme avec les dernières statistiques publiées : l’enquête ISM de janvier est repartie assez nettement à la hausse, et a largement dépassé les attentes du consensus pour s’établir à 53,1 contre 50,2 le mois précédent. Ce chiffre est tout à fait encourageant pour les perspectives d’activité à l’horizon du premier trimestre. Autre statistique très positive, les créations d’emplois se sont élevées à 157 000 postes en janvier, à peu près en ligne avec les attentes du consensus, et dans la moyenne des derniers 6 mois. Ces statistiques augurent certainement d’une nette accélération de la croissance américaine au cours des trois premiers mois de 2013, après les chiffres étonnamment faibles du dernier trimestre 2012.
En zone euro, la timide amélioration du climat économique est corroborée par les enquêtes Eurostat de janvier et les enquêtes PMI manufacturières définitives de janvier. Des divergences au sein de la zone euro persistent, cependant les indicateurs relatifs à l’Europe du Sud ont cessé de se dégrader. Point étonnant : le recul de l’enquête de confiance en France.
Au sein des pays émergents, on retiendra également la publication d’un PMI manufacturier légèrement au dessous des attentes du consensus en Chine, mais à peu près stable par rapport au mois précédent et au dessus du seuil des 50.
A noter, une orientation plus agressive de la politique monétaire et budgétaire au Japon.

Focus actions : dans un contexte de niveaux de valorisation des actions décotées au regard notamment des obligations d’entreprises, nous avons augmenté la pondération sur les actifs risqués, avec une forte surpondération des actions et un biais en faveur de l’Asie et des pays émergents, zones où la croissance est la plus porteuse.
La pondération du marché américain est passée de surpondérée à neutre, pour deux motifs : d’une part, le potentiel de bonnes surprises à venir sur le marché américain semble s’amenuiser et d’autre part, le marché américain est un marché défensif qui a tendance à mieux se comporter en périodes d’incertitudes. La zone euro demeure sous pondérée, en raison d’une dynamique conjoncturelle toujours très poussive et de politiques économiques relativement restrictives.

Focus obligataire : du côté des actifs de taux, nous favorisons toujours une poche obligataire à haut rendement sur la zone euro, offrant un portage satisfaisant dans un contexte de rendement très faible. Le risque d’une correction brutale sur la classe d’actifs obligataire nous semble limité, compte tenu de l’absence de pressions inflationnistes. C’est tout particulièrement vrai en Europe, ou les perspectives de croissance apparaissent assez limitées.

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