Fondée en 2018, Homeys aide les professionnels de l'énergie à accéder aux données des bâtiments et à les analyser pour accélérer la dynamique de sobriété et de décarbonation.
La start-up a mené une étude pour savoir si un gisement d’économies était possible en optimisant la puissance des compteurs d’électricité des parties communes des logements sociaux.
Ce qui ressort de cette étude
De nombreux compteurs d’électricité installés dans les parties communes d’immeubles semblent ne pas avoir une puissance électrique adaptée aux besoins de l’immeuble. Trois raisons principales expliquent ce phénomène :
- Des travaux d’efficacité énergétique ont été réalisés et les nouveaux équipements appellent moins de puissance qu’avant
- La puissance électrique a été souscrite de manière imprécise
- Il était coûteux et quasiment infaisable de réaliser une optimisation de la puissance sur ces compteurs avant le déploiement du compteur Linky.
L’étude menée par Homeys sur 100 000 compteurs Linky des parties communes révèle qu’il est possible de réaliser en moyenne 16€ d’économies par an par compteur. Des économies annuelles de l’ordre de 1,6 million d’€ sont donc réalisables simplement en optimisant la puissance de ces 100 000 compteurs.
Le parc de logements sociaux étant composé de plus de 600 000 compteurs, les locataires peuvent économiser plus de 10 millions d’€ en tout.
Homeys indique également que 30% des compteurs analysés sont optimisables.
« Optimiser la puissance souscrite des compteurs des parties communes des immeubles, c’est réduire les charges locatives d’énergie en quelques semaines dans un contexte de forte hausse de la facture », conclut Henri de Noblens, co-fondateur de Homeys.