Fort de 30 ans d'expérience en tant qu’investisseur en bourse (actions, obligations, devises, matières premières ... ) via la gestion de portefeuilles d’investisseurs privés, Régis Yancovici, fondateur de Luxavie, a toujours été soucieux de comprendre le mieux possible l’environnement dans lequel il travaille.
Spécialiste des ETF (exchange traded funds ou fonds cotés), il a décidé de partager ses questionnements et son savoir-faire, d’abord à la radio puis via l’ouvrage "Parlons Peu, Parlons Bourse !"
Quelle est la genèse de votre livre ?
Pendant un an et demi, la radio RJC m’a donné carte blanche pour évoquer des sujets liés à l’investissement et ainsi partager mon expérience avec les auditeurs. L’idée n’était pas de commenter l’évolution des indices boursiers mais de faire part des réflexions d’un investisseur quotidiennement confronté à la réalité – parfois la brutalité – des marchés. Ces réflexions, menées avec un ton parfois décalé, combinant humour et philosophie, ont donné lieu à 55 chroniques de 3 / 4 minutes hebdomadaires qui ont été retranscrites dans ce livre.
Quels sujets couvrez-vous ?
Les 55 chroniques sont classées en 4 catégories. La première de ces catégories concerne deux de mes sujets de prédilection : l'attrait des ETF et celui de l'assurance-vie luxembourgeoise. La deuxième couvre quelques leçons d'investissement et constitue un recueil des connaissances essentielles qu’un investisseur doit maîtriser. La troisième couvre différents principes d’analyse des marchés financiers. Enfin, la quatrième traite d’un certain nombre d’idées d'investissement.
Ce livre est-il accessible à tous ?
Il est accessible aux investisseurs particuliers qui souhaitent se donner les moyens de comprendre la bourse et son fonctionnement en ayant accès à un autre son de cloche que l’information diffusée au quotidien par les grands médias. Pour un investisseur de moyen-long terme, les flux d’actualités boursières contiennent indéniablement beaucoup de bruit, c’est-à-dire des informations non pertinentes. Par ailleurs, l’information disponible est parfois tronquée, la presse n’ayant pas toujours, faute de moyens, la capacité matérielle ou, faute d’indépendance, la liberté d’aller dans le détail de certains sujets. Mon expérience et ma façon d’appréhender mon métier de conseiller financier, c’est-à-dire vendeur de services et non de produit, m’octroient une légitimité et m’autorise à une liberté de parole que je n’hésite pas à exercer avec délectation.
