Et si l’emploi de demain se dessinait dans le métavers ?
Une étude réalisée par l’IFOP pour Hippolyterh révèle qu’une majorité de Français voit en ces espaces virtuels un outil de recrutement prometteur, capable de révolutionner les méthodes traditionnelles. Une promesse séduisante dans un contexte de pénurie des talents.
Un univers encore méconnu
Le métavers fait couler beaucoup d’encre. Du simple effet de mode, au concept fantaisiste réservé aux gamers, les avis sur cet univers virtuel et immersif sont mitigés, à l’instar de nombreuses autres innovations au moment de leur lancement. Ainsi, il y a seulement quelques décennies, publier une offre de job ou postuler à un emploi sur un site internet était considéré comme une hérésie. Un phénomène que l’on retrouve aujourd’hui avec le métavers malgré le champ des possibles qu'il ouvre en matière de recrutement notamment pour la jeune génération.
1 actif sur 2 séduit par la possibilité d’immersion dans le recrutement
Commandité, par Hippolyterh, la startup spécialiste du recrutement sur les réseaux sociaux, le sondage IFOP révèle ainsi que 51% des Français seraient prêts à participer à une opération de recrutement effectuée dans le métavers. Un chiffre qui s’élève même à 69% chez les 18-24 ans et à 84% au sein des personnes en recherche active d’un emploi. Les actifs ouverts à de nouvelles opportunités professionnels sont, quant à eux, 65% à se dire prêts à tester le recrutement sur le métavers.
Pour Gauthier Bailleul, fondateur d’Hippolyterh : « il faut voir le métavers comme un outil qui permettra aux entreprises d’établir de nouvelles stratégies de recrutement. Il pourra aussi leur permettre d’envoyer un signal fort aux plus jeunes, en leur montrant qu’elles sont à la page et qu’elles peuvent même entre pionnières dans la digitalisation. Cela plaît aux candidats, en particulier ceux du numérique, et ça peut faire la différence sur un marché́ de l’emploi tendu. »