Wolters Kluwer et sa solution experte de gestion financière, CCH® Tagetik publient les résultats de leur enquête annuelle sur la Consolidation Statutaire, menée auprès d’une cinquantaine d’entreprises en France (dont 70% de grands groupes).
L’année 2022 s’accompagne d’un chamboulement important dans le domaine de la consolidation statutaire. Les solutions historiques telles que BFC (SAP) et HFM (Oracle) s’apprêtent à quitter le marché et poussent ainsi les Directions financières à trouver des alternatives et se réinventer. En parallèle, un nouveau cycle se dessine, porté par deux révolutions majeures : au niveau technologique, le Cloud permet aux entreprises d’accélérer leur transformation numérique à l’aide de solutions spécialisées, tandis qu’au niveau fonctionnel, le rôle des directions financières s’est élargi au pilotage de la performance, qui doit désormais intégrer des indicateurs extra-financiers.
Ces évolutions représentent une opportunité pour les DAF de repenser leur approche et compléter leurs outils.
Une tendance confirmée par le dernier baromètre de Wolters Kluwer qui fait un état des lieux de la consolidation statutaire en France et des attentes des directions financières en la matière.
Parmi les principaux enseignements du baromètre
1/ Une modernisation nécessaire des outils
Ainsi, 58% des responsables financiers interrogés ont prévu de changer leur outil de consolidation – dont 77% à long terme. Leur choix de nouvelle solution sera informé par des questions d’ergonomie et de simplicité d’utilisation, des critères « très importants » pour 69% d’entre eux (et « important » pour 97% d’entre eux). Les fonctionnalités proposées entreront également en ligne de compte. La possibilité de faire des analyses ad-hoc au travers d’une interface « Excel like », la réconciliation des intercos, le moteur de règles et le fait d’avoir un outil administrable par les équipes, sont indispensables pour répondre à leurs besoins.
Autre information/révélation clef issue du baromètre de Wolters Kluwer : 79% des responsables financiers n’ont pas fait la réconciliation des intercos à la facture. Un outil capable de fluidifier ce processus semble donc incontournable.
2/ La performance extra-financière, un critère clé
D’autres changements majeurs viennent s’ajouter à l’évolution du marché. Le rôle des DAF s’est élargi. Ces derniers pilotent désormais la performance en établissant des prévisions et en s’appuyant sur des outils d’uniformisation des reportings, allant au-delà de leur mission première de gestion. Les dimensions de réputation et les initiatives ESG doivent à leur tour être prises en compte et mesurées, afin d’informer les décisions et d’intégrer les indicateurs de performance. De nouvelles exigences réglementaires en la matière poussent donc les DAF à attendre de leur outil de consolidation qu’il intègre les KPIs extra financiers.
- Actuellement, 19% d’entre eux seulement ont un outil de consolidation leur permettant de produire de tels KPIs ! La production d’un document universel avec ESG est d’ailleurs l’innovation prioritaire pour 47% d’entre eux.
3/ L’Intelligence artificielle, alliée des DAF
Enfin, le cloud permet désormais aux entreprises d’externaliser chez les éditeurs les problèmes techniques liés à leur transformation numérique. Les services proposés par les solutions de gestions sont donc renforcés et une collaboration étroite est d’autant plus primordiale. D’autres technologies figurent néanmoins au cœur des préoccupations des DAF. L’exploitation de l’intelligence artificielle apparaît comme une innovation essentielle à explorer et mieux exploiter.
- Leurs priorités sont l’analyse prédictive (33%) et le machine learning (19%), afin de mieux orienter leur stratégie et d’identifier plus efficacement les opportunités d’optimisation.