Gestion des dépenses : plus d’une entreprise française sur trois (34%) ne dispose pas des outils adéquats pour faire face à la crise
Pleo, fintech qui permet aux entreprises de simplifier la gestion des dépenses professionnelles et des frais engagés par leurs équipes, a interrogé 426 professionnels Français sur leur gestion des dépenses, leurs attentes et leurs défis actuels. Ainsi, la moitié des entreprises françaises interrogées affirment que la hausse des coûts de l'énergie représente leur principal défi pour les 12 prochains mois.
Un contexte socio-économique empreint de défis pour les entreprises
Fin de l’abondance, inflation, voire récession. La trame de fond socio-économique actuelle implique pour les directions de chaque entreprise une adaptation sans précédent, et la présente étude en est le reflet.
83% des entreprises prévoient en effet de réduire leurs dépenses en raison du climat socio-économique actuel, en particulier les voyages d'affaires (44%), les coûts issus des fournisseurs et sous-traitants externes (43%) et les dépenses en marketing et communication (28%). Parmi les principaux défis auxquels ils craignent de devoir faire face, la hausse des coûts de l’énergie (50%), suivie par les problématiques de recrutement/la pénurie de main d’œuvre (34%) et par l’inflation (26%).
L’augmentation des coûts et l’inflation ne laissent pas indifférents les salariés eux-mêmes. En effet, 65% des répondants indiquent qu’avancer des frais pour l’entreprise est l’une des préoccupations principales des employés.
La gestion des dépenses et des notes de frais, un besoin d’automatisation
Si l’avance de frais est un frein en soi pour les employés, la gestion des notes de frais peut également l’être, notamment lorsque le processus est manuel. En effet, la conservation des reçus est citée par 61% des répondants comme étant l'une de leurs trois principales sources de stress, avec le risque de faire une erreur (58%) et le respect des délais pour soumettre une demande d'indemnisation (53%).
En dépit de cette tension, à ce jour, près d’une entreprise interrogée sur 2 (46%) dit ne pas disposer d'un outil numérique de gestion des dépenses. Elles sont d’ailleurs 41% à planifier la mise en place d’un système de gestion des dépenses.
Les décideurs issus des directions administratives et financières seraient pourtant favorables à une réduction de la paperasse (35%) et à l’automatisation de certains processus et des remboursements et notes de frais (23%). Et ils ont bien raison : le contexte socio-économique actuel, caractérisé par la récession et une augmentation des coûts, impose d’autant plus le recours à l’automatisation.
Face à la crise, le DAF a plus que jamais besoin de se recentrer sur son cœur de métier !
Les perspectives économiques établies ces derniers mois, associées à la complexification du rôle du DAF, impose le recours à l’automatisation. En effet, le rôle du DAF a changé, et ce dernier doit se recentrer sur son cœur de métier stratégique en vue de la crise. Les enjeux actuels ne font que le lui rappeler.
En raison de la crise économique, près de 8 décideurs sur 10 issus des directions administratives et financières estiment passer davantage de temps à analyser les dépenses dans leur entreprise. Un répondant sur cinq confirme même qu'il passe 30% de temps en plus à les analyser.
Selon Alvaro Dexeus, responsable de l'Europe du Sud chez Pleo : « L’inflation actuelle et les perspectives de crise économique démontrent que notre façon de gérer les notes de frais, la comptabilité et l’ensemble de la finance est caduque. Ceci démontre plus que jamais la nécessité de la visualisation des données et de l'analyse prédictive, permettant aux équipes financières et aux directeurs financiers de planifier l'avenir de leur entreprise. Les DAF doivent se recentrer sur leur cœur de métier, leur valeur ajoutée, afin de vaincre cette récession. Pour y parvenir, l'automatisation d'un bon nombre de tâches est inévitable. »
Disposer des bons outils devient un facteur déterminant pour maîtriser les dépenses, et ainsi assurer la réussite de l’entreprise. L’automatisation de la gestion des dépenses n’a donc jamais revêtu un caractère aussi important.