Bonnie.fr, le site internet qui permet d’acheter un bien immobilier neuf 100% en ligne et sans intermédiaire, dévoile les résultats d’une étude menée avec l’IFOP sur les intentions, les motivations et les freins des Français à l’achat d’un bien immobilier, au regard du contexte économique actuel.
Prix de l’immobilier, remontée des taux d’intérêt, difficulté à obtenir un crédit bancaire : les évolutions économiques de ces six derniers mois orientent sensiblement les projets immobiliers des Français. Les résultats de l’étude pointent également la préoccupation grandissante des ménages quant à la performance énergétique de leur futur logement. Enfin, l’étude dévoile deux grandes tendances en matière d’achat dans le neuf : le besoin des Français pour plus de pédagogie et de transparence concernant l’achat en VEFA, ainsi que l’émergence d’un nouveau profil d’acquéreurs plus sensibles à un parcours d’achat digitalisé.
Les chiffres clés à retenir
- 40% des Français âgés de 25 à 65 ans ont l’intention d’acheter un logement au cours des deux prochaines années.
- Plus de la moitié des ménages (57%) ayant l’intention d’acquérir un bien immobilier dans les 24 mois, souhaitent le faire dans une ville de moins de 20.000 habitants, confirmant l’essor de la péri-urbanisation.
- Plus d’un tiers des Français (36%) envisagent d’acheter dans le neuf.
- Près d’1 Français sur 2 (44%) est freiné par les travaux de rénovation et la crainte de la facture énergétique dans l’ancien.
- 68% des Français intéressés par l’achat en VEFA se disent prêts à acheter en toute autonomie et en ligne*
*Le marché de la VEFA représente entre 100 000 et 150 000 ventes annuelles.
Le profil des acquéreurs potentiels
- 2 Français sur 5 âgés de 25 à 65 ans prévoient d’acheter un bien immobilier au cours des deux prochaines années. 40% des Français âgés de 25 à 65 ans ont l’intention d’acheter un logement au cours des deux prochaines années. Parmi les acquéreurs potentiels, 41% prévoient d’acheter un logement dans l’ancien (construction de plus de 5 ans) et 36% un logement neuf, dont 13% en VEFA. Les potentiels acheteurs sont principalement des personnes en couple avec enfants (49%), plus jeunes et de catégorie CSP+ ou professions intermédiaires (55%). 62% des acheteurs potentiels ont l’intention d’acquérir ce bien immobilier en vue d’en faire leur résidence principale et la moitié d’entre eux souhaitent y consacrer un budget inférieur à 200.000 euros. L’emprunt bancaire (65%) et l’épargne (51%) restent les principales sources de financement de l’acquisition du logement.
-Les acquéreurs potentiels plébiscitent les villes de moins de 20 000 habitants. L’étude confirme également l’engouement pour les petites communes, au détriment des grandes agglomérations. Ainsi, 57% des ménages ayant l’intention d’acquérir un bien immobilier dans les 24 mois, souhaitent acheter un logement dans une commune rurale ou une ville de moins de 20.000 habitants. L’Ile-de-France reste la région la plus convoitée, mais elle continue de perdre en attractivité.
- La conjoncture actuelle pèse sur les intentions d’achat immobilier des Français. Autre enseignement de l’étude Bonnie-IFOP : les évolutions conjoncturelles de ces derniers mois pèsent sur les intentions d’achat immobilier des ménages. Si le prix de l’immobilier représente toujours le frein majeur à l’achat tant dans l’ancien (25%) qu’en VEFA (31%), la remontée des taux d’intérêt (22% pour un achat en VEFA, 19% pour un achat dans l’ancien), la difficulté accrue pour les ménages de trouver un financement auprès d’une banque (14% pour un achat en VEFA, 11% pour un achat dans l’ancien) constituent des freins supplémentaires à l’achat immobilier des Français. On voit donc que ces évolutions conjoncturelles sont particulièrement marquées pour les ménages qui ont l’intention d’acheter un logement neuf en VEFA.
Freins et motivations à l’achat dans le neuf et l’ancien
- Acheter dans l’ancien ou en VEFA : la question énergétique au cœur des préoccupations des acquéreurs potentiels. Les travaux de rénovation et la crainte de la facture énergétique freinent l’achat dans l’ancien.
Si le logement ancien est perçu comme plus accessible à acquérir comparé au logement en VEFA, il est aussi générateur de craintes et d’incertitudes, qui constituent autant de freins à l’achat: les travaux de rénovation à réaliser pour compenser la vétusté du logement (44% des personnes interrogées), la peur de vices cachés (34% des personnes interrogées) et la crainte d’une facture énergétique élevée due à un logement mal isolé (29% des personnes interrogées) sont des freins majeurs à l’achat d’un logement dans l’ancien.
Le logement en VEFA est plébiscité pour ses atouts en matière de performance énergétique. En ce qui concerne l’achat en VEFA, les délais de livraison du bien (34% des personnes interrogées), le prix d’acquisition du logement perçu comme plus élevé que dans l’ancien (24% des personnes interrogées) et la méconnaissance de la procédure d’achat en VEFA (22% des personnes interrogées) constituent les freins majeurs à l’achat. En revanche, dans un contexte tendu lié au coût de l’énergie, les Français évoquent spontanément les avantages du logement neuf : l’absence de travaux de rénovation, des constructions de qualité qui respectent les dernières normes en matière d’économie d’énergie ainsi qu’un diagnostic énergétique optimal.
Achat dans le neuf, les grandes tendances
- L’achat en VEFA : les Français ont besoin de plus de pédagogie, de confiance et de transparence
Parmi les Français qui ont l’intention d’acheter un logement neuf (36%), 13% d’entre eux souhaitent acheter leur logement en VEFA (Vente en l’Etat Futur d’Achèvement). Pour autant, l’achat en VEFA est freiné par deux critères principaux : la méconnaissance de la procédure d’achat (pour 22% des acquéreurs potentiels) et le manque de confiance dans le conseiller immobilier (17% des acquéreurs potentiels).
- Un nouveau profil d’acquéreur, prêt à acheter son bien immobilier 100% en ligne
Dernier enseignement de l’étude : le digital est très bien intégré dans les pratiques d’achat immobilier des Français. Ainsi, la moitié des personnes ayant l’intention d’acheter un logement neuf sont prêts à l’acheter entièrement sur internet, et en toute autonomie. Un concept qui éveille particulièrement l’intérêt lors d’un achat en VEFA (68% des acheteurs potentiels) et auprès des jeunes acquéreurs (68% des 25-34 ans).
L’analyse de Laurent Callu, co-fondateur de Bonnie.fr, et expert de l’immobilier : « L’étude que nous avons réalisée avec l’IFOP confirme d’abord une tendance de fond observée depuis le début de la pandémie : l’attrait des ménages pour les villes de taille moyenne, qui offrent une meilleure qualité de vie à un prix plus accessible que les centres-villes des grandes agglomérations, et qui bénéficient en même temps de toutes les infrastructures nécessaires au confort de la vie quotidienne (transports, commerces, équipements scolaires et sportifs …).
D’autre part, l’attrait des Français pour le logement neuf se confirme : dans cette période post-covid où le télétravail se généralise, les Français réinvestissent leur « chez soi » : ils recherchent un logement esthétique, personnalisé et moderne, qui leur offre une ouverture sur l’extérieur (un balcon), et un véritable confort de vie au quotidien (possibilité d’avoir un parking, un ascenseur etc.).
L’étude confirme également les préoccupations des Français en matière d’économie d’énergie et la crainte d’acquérir « une passoire thermique » dans un contexte marqué par le coût de l’énergie. La réglementation sur les DPE, qui entrera en vigueur en Janvier 2023 pour les logements classés G, renforce l’attrait pour des logements répondant à des normes exigeantes en matière de performance énergétique.
Le logement neuf apparait donc souvent comme un bouclier plus sûr face à la hausse du coût de l’énergie. Enfin, nous observons l’évolution des pratiques digitales des Français dans le domaine de l’immobilier, avec l’émergence d’un nouveau profil d’acquéreur, plus jeune (25-34 ans), qui se dit prêt à acheter son logement en toute autonomie sur internet, et sans intermédiaire : c’est un signal fort qui confirme l’accélération de la transformation digitale du secteur immobilier ».