Le Mouvement Impact France, première fédération patronale des entreprises engagées, appelle à un verdissement du budget pour que le PLF soit la première pierre de la planification écologique que le gouvernement appelle lui-même de ses vœux.
Si plusieurs dispositions sont à saluer, telles que la fin des garanties à l’export pour le secteur des énergies fossiles ou la hausse des investissements dans la décarbonation des mobilités, le Mouvement Impact France regrette que la question de la transformation écologique et sociale des entreprises, pourtant hautement stratégique et impérative pour construire une nouvelle prospérité, ne figure pas dans ce projet de loi.
Dans un souci de bonne gestion de l’argent public et de prévention des risques sociaux et environnementaux inhérents à la conjoncture actuelle, il est nécessaire que les montants injectés par l’Etat pour soutenir les entreprises françaises les conduisent également à aligner leur stratégie vers des modèles d’affaires moins carbonés et plus justes. Il est également impératif que ces montants soient davantage fléchés vers les entreprises à impact qui œuvrent au quotidien pour l’intérêt général et évitent par leur action des coûts importants pour la société.
Le Mouvement Impact France appelle donc à ce que l’Etat :
- Conditionne les investissements publics et la suppression de la CVAE à la publication d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance pour toutes les entreprises (d’au moins cinquante salariés).
- Soutienne de manière plus efficace les entreprises à impact par un meilleur fléchage des aides et investissements publics.
- Instaure une TVA verte, avec un taux réduit pour les produits et services écologiquement responsables (notamment ceux issus des filières de réemploi, de reconditionnement etc.) et les services de réparation.
Dans cette perspective, le Mouvement Impact France soumettra aux parlementaires plusieurs propositions d’amendements, pour conjuguer soutien aux entreprises et transformation de l’économie française.