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[Tribune] Période estivale et travail hybride permettent-ils de réduire l’empreinte carbone des entreprises ?

Dans un contexte d'hybridation des modes professionnels et de démocratisation du télétravail, les espaces de bureau ne sont plus exploités à 100%, ce qui induit différents impacts positifs ou négatifs, sur l'empreinte carbone des entreprises. Cela est d'autant plus vrai lors de période estivale, durant laquelle certains collaborateurs prolongent leur présence sur leurs lieux de vacances.

Selon une récente étude du cabinet Génie des lieux, en juin, 35% des personnes interrogées ont choisi de faire du télétravail sur leur lieu de vacances cet été. Par ailleurs, d'après l'ADEME, chaque jour de télétravail hebdomadaire, associé à la réduction de la surface immobilière, diminue de 234 kg CO2eq par an et par collaborateur le bilan carbone de l'entreprise.

Sami, la start-up qui allie tech et conseil pour permettre à chaque entreprise de faire sa part pour le climat dévoile quelques conseils pratiques pour veiller à sa sobriété énergétique en situation de travail hybride :

  1. La visioconférence, un élément très énergivore qui doit être utilisé à bon escient. Il est à noter qu'au cours de leur carrière, les salariés en full remote génèrent en visioconférence une empreinte carbone équivalente à un aller-retour Paris-New-York ! Ainsi, quelques règles doivent être suivies afin d'utiliser de manière plus responsable cet outil devenu indispensable. Il convient notamment d'éteindre sa caméra en visio, son activation générant une empreinte carbone 2,6X supérieure, ou encore de bannir la visioconférence lorsque les collaborateurs sont tous réunis sur site: 10 participants à une visioconférence d'1h30 équivaut en effet à 8 km parcourus en voiture.

  2. Se réunir pour amortir les consommations d'énergie. Travailler à plusieurs est plus écologique car la consommation d'énergie, issue du chauffage, de la climatisation ou de l’électricité, est amortie par le nombre de collaborateurs présents. Par ailleurs, se réunir s'avère également pertinent dans le cadre des déplacements. Pour les jours travaillés au bureau, faire du covoiturage apparaît comme une option plus respectueuse de l'environnement, lorsque l'utilisation du vélo ou des transports en commun n'est pas possible.

  3. Modifier ses habitudes informatiques. En France, les technologies digitales utilisent un peu plus de 6 % de l'énergie consommée. En revanche, contrairement à ce que l'on peut penser, l'impact carbone d'un mail est très faible, le transfert et le stockage des emails représentent au niveau mondial environ 0,2% des émissions totales du numérique. En effet, ce n'est pas la gourmandise énergétique des serveurs qui alourdit le bilan carbone d'un mail, mais bien l'amortissement de la fabrication de l'ordinateur ou du smartphone et la consommation énergétique de l'équipement. Ainsi, pour réduire l'impact environnemental, il faut pouvoir allonger la durée de vie de ses appareils numériques et réduire leur consommation. Prioriser l'achat d'équipements reconditionnés est aussi un très bon réflexe à adopter.

  4. Réduire son empreinte carbone lors des pauses et repas. L'alimentation représentant 30% de notre impact environnemental, certaines initiatives ont été développées pour réduire son empreinte environnementale en entreprise. Mais ces bonnes pratiques peuvent êtres également reprises en situation de télétravail !
    - Manger végétarien plus régulièrement. Selon EVA, un jour “végétarien” représente une économie de 1,22kg CO2 par personne.
    - Choisir ses aliments en fonction des saisons
    - Privilégier l'eau du robinet,
    pour limiter les déchets plastiques.

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