L'équilibre vie professionnelle et vie privée est devenu un élément essentiel dans l'épanouissement et l'efficacité des collaborateurs.
Il est pris davantage au sérieux depuis la crise sanitaire, et notamment avec la démocratisation du télétravail qui peut avoir un impact important sur la déconnexion des salariés. Ainsi, dans ce contexte d'hybridation des modes professionnels, certains droits visant à protéger la santé physique et mentale (prévention des risques psychosociaux) des salariés doivent être respectés. Or, L'UGICT-CGT a dévoilé dans une récente étude que moins de la moitié (46%) des entreprises respectent, par exemple, leurs engagements en matière de droit à la déconnexion. Or, il apparaît primordial de veiller à ce droit, qui désigne le droit des collaborateurs à ne pas être connectés, contactés, ni tenus de répondre en dehors de leur temps de travail, pour garantir le cloisonnement entre vie professionnelle et vie personnelle et ce, notamment en cette période de congés !
Les conseils pratiques de Wittyfit pour déconnecter pendant ses vacances
1/ Gare à l'hyperconnectivité, qui aggrave la charge mentale
Selon une enquête BVA, 18% des personnes attribuent leur baisse de moral à l'augmentation de leur temps passé en ligne. En moyenne, le temps d'écran des salariés a augmenté avec le télétravail et s'élève à 4,5 heures par jour et jusqu'à 7 heures par jour pour les cadres. En contexte de télétravail, où les frontières entre vie professionnelle et vie privée sont plus floues et où nous sommes sans cesse “sollicitables”, il est important de se fixer des limites en matière de déconnexion (en utilisant par exemple des applications monitorant le temps d'écran) pour éviter le risque d'extrême fatigue psychique qui s'avère contre-productif.
Pour certains, partir en vacances est même devenu stressant ! La FOMO (Fear Of Missing Out), cette peur de manquer une information cruciale, sévit dans la sphère professionnelle et désigne la crainte profonde de ne plus être “à la page” à son retour, voire de se faire “éclipser” pendant son absence.
Avant de partir en congés, il convient de programmer des messages d'absence, cela dans ses différentes messageries (mails et outils de communication interne type Teams, Slack etc.), et d'indiquer un référent secondaire en cas d'urgence afin de partir l'esprit tranquille.
Par ailleurs, pour ne pas que les collaborateurs aient cette impression de manquer des informations importantes, l'organisation et un suivi sérieux sont de mise. Préparez une checklist des sujets à connaître pour vos collaborateurs. Régulièrement faites des récapitulatifs par mails, voire mettez en place un système de “newsletter interne” pour les longues absences (maternité, maladie etc) : cela permet de maintenir le lien, de permettre aux collaborateurs absents de toujours se sentir intégrés et éviter qu'ils ne croulent sous les infos à leur retour.
2/ Les managers : un maillon essentiel
Le management a un rôle d'exemplarité à tenir vis-à-vis des équipes. C'est donc le premier maillon de la chaîne qui doit veiller au respect du droit à la déconnexion. En effet, la pratique de l'hyperconnectivité au travail, si elle est validée voire encouragée par les managers, peut rapidement mener au surmenage. Ils ont donc tout à gagner à mettre en place des mesures pour réduire le stress, la charge mentale et les risques d'épuisement au travail, et ainsi prévenir des burn-out, des arrêts maladies, de l'absentéisme et du turn-over, qui coûtent très cher à l'entreprise…
Ils ont la responsabilité de faire respecter ces mesures et peuvent, pour cela, réguler la charge de travail, souvent corrélée avec les plages horaires de travail, consulter les équipes et établir une charte du droit à la déconnexion. Un outil indispensable qui peut également être utilisé : le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP), un guide permettant d'établir une fiche de rappel des bonnes pratiques.
Mis à part une responsabilité morale, ceux-ci ont par ailleurs une responsabilité légale dans l'entreprise : le droit à la déconnexion étant intégré à la loi El Khomri dite “Loi travail” de 2016.
3/ Des outils pour accompagner entreprises & collaborateurs
Les bienfaits de la déconnexion sont nombreux : meilleure concentration, créativité boostée, équilibre mental préservé… Mettre en place des actions pour favoriser la déconnexion, c'est donc garantir une source de motivation et d'efficacité renouvelée ! Dans ce contexte, recueillir le ressenti des collaborateurs sur leur charge de travail, leur niveau de stress et leur équilibre vie pro/vie perso sont autant de facteurs essentiels pour évaluer les pratiques de l'entreprise.
C'est dans ce cadre qu'intervient Wittyfit, première plateforme scientifique de management de l'expérience collaborateurs, qui permet de piloter le capital humain des entreprises, dans la mise en œuvre de démarches QVT (télétravail...), la prévention des RPS, ou la conduite des grands projets de transformation. En proposant aux entreprises un espace collaboratif et confidentiel, les différentes difficultés internes sont remontées pour dresser un bilan précis des sujets d'engagement ou de désengagement. Besoin de reconnaissance, de flexibilité, d'épanouissement, d'une rémunération juste et équitable... : les leviers d'actions sont nombreux. L'outil a été pensé pour capter de manière unique “l'état d'être” de chacun. Il va ensuite détecter les causes de ce ressenti, grâce à des sous-indicateurs et des questionnaires.
Dans une logique d'accompagnement 360°, la plateforme permet également à chacun de faire des propositions d'amélioration, puis de mesurer l'efficacité des actions.