Depuis plus de 15 ans, Irrijardin est engagé pour développer l’irrigation des cultures au Sénégal. Baptisé Irrisahel, ce projet s’inscrit au cœur de l’engagement d’Irrijardin dans de nombreuses actions RSE. Après une période d’incertitude due à la crise sanitaire, le projet Irrisahel repart de plus belle en 2022 et affiche de nouvelles ambitions. Le recrutement d’un(e) service civique afin d’assurer le relai sur place est d’ailleurs prévu pour la rentrée de septembre.
Un projet qui répond aux besoins locaux en matière d’irrigation
Le projet Irrisahel est né en 2007 de la volonté d’Irrijardin de développer un projet d’entreprise dans la durée et sur les bases de son métier historique : l’irrigation. Irrisahel vise ainsi à développer l’irrigation des cultures au Sénégal, qui connaît d’importants problèmes de sécheresse, et ainsi permettre les cultures maraîchères en dehors de la saison des pluies. Le projet Irrisahel répond donc à un véritable besoin des populations locales. Quatre périmètres maraîchers équipés chacun d’un château d’eau, avec un système de forage, de pompage et de tuyaux pour l’irrigation sont installés dans le secteur géographique de Méckhé. En parallèle, les cultivateurs sénégalais bénéficient d’un accompagnement technique au centre de formation agricole de Keur Moussa afin d’apprendre à utiliser et entretenir le matériel ainsi qu’avoir une utilisation raisonnée de l’eau.
En 2017, suite à l’augmentation du nombre de maraîchers et exclusivement grâce à son fonds de dotation, Irrijardin décide de reconstruire un château d’eau ainsi qu’un nouveau forage au centre de formation de Keur Moussa.
Le bilan est jusqu’ici très positif pour Irrisahel, puisque le projet a permis de freiner l’exode rural ainsi que de créer des emplois et d’assurer la sécurité alimentaire de plusieurs villages. Plus d’une centaine de cultivateurs ont été formés depuis le début du projet.
La crise sanitaire a compliqué les activités d’Irrisahel, puisqu’au-delà de la fermeture des frontières empêchant les porteurs du projet de se rendre sur place, les activités maraîchères ont été fortement perturbées. C’est pourquoi depuis début janvier 2022, un stagiaire et un alternant d’Irrijardin se sont relayés pendant cinq mois au Sénégal afin de faire un état des lieux de la situation et du matériel.
Des perspectives de développement pour redonner de l’élan à Irrisahel.
Cet état des lieux a permis d’identifier les besoins actuels et de définir un programme d’actions afin de donner un nouveau souffle au projet. En effet, après deux années de crise sanitaire, le matériel est toujours en place. Les périmètres de Risso et Ngadiam sont toujours en activité, et les cultivateurs locaux affichent une volonté d’aller au bout du projet. Un des défis d’Irrisahel est donc de former de nouveaux maraîchers d’un point de vue technique, afin qu’ils puissent utiliser le matériel.
De plus, Irrijardin va financer une “maison modèle productive” : il s’agit d’un petit centre de formation à l’échelle d’une maison individuelle, avec un terrain cultivable et une ferme. L’idée est de montrer un exemple d’aménagement de terrain individuel avec un système d’irrigation afin de produire de la nourriture en autonomie.
Enfin, un projet de gestion des déchets a vu le jour, avec l’installation d’un incinérateur à déchets à côté de l’école de Keur Moussa et la sensibilisation les élèves de l’école au tri des déchets. Dans la continuité de ce projet, Irrijardin souhaite poursuivre cette action avec la sensibilisation des enfants aux enjeux environnementaux comme la gestion de l’eau.
L’intégration des franchisés dans le projet.
Une des forces d’Irrisahel est la mobilisation du réseau et l’intégration des franchisés dans le projet. Chaque mission au Sénégal intègre un collaborateur du siège et un franchisé au voyage afin que ceux-ci voient et relaient la réalité du terrain. Les magasins participent de manière volontaire au financement, avec un appel aux dons reconduit chaque année dans les enseignes du groupe. Cette année, la collecte a commencé le 14 mai et se terminera le 12 juin. Les fonds récoltés seront utilisés pour acheter du matériel d’irrigation, financer des formations au centre de Keur Moussa, aider à l’installation des cultivateurs une fois formés et créer la première “maison modèle productive”.
Des alternants et services civiques sont régulièrement envoyés au Sénégal afin de constituer un relais. Irrijardin entend recruter un(e) service civique d’ici la fin de l’année, pour un contrat d’un an sur place au Sénégal.