Le constat est sans appel : l’Institut CSA chiffre à 2 199 euros par mois le revenu moyen d’un foyer de retraités de 65 ans et plus, 1 563 euros pour un retraité vivant seul et 2 625 euros pour un couple ; à titre de comparaison, d’après un baromètre sur les coûts liés au vieillissement, réalisé pour Le Parisien par Retraite.com et Silver Alliance, un maintien à domicile coûte, à partir de 65 ans, 1 043 euros par mois en moyenne, une facture de plus en plus lourde au fur et à mesure de l’avancement de l’âge et des problèmes de santé.
En effet, alors que le scandale Orpéa a mis l’accent sur le désir de 90 % des Français de vieillir à domicile, ce souhait se heurte à la réalité : l’augmentation des pensions, de 1,1 % en 2022, reste bien plus lente que l’inflation, l’indice des prix à la consommation ayant crû, lui, de 1,6 % entre janvier 2021 et janvier 2022. De fait, seul un tiers des sondés pensent que le maintien à domicile est réalisable. La tension financière est donc bien présente pour les seniors, d’autant qu’à l’heure actuelle, vieillissement ne rime plus avec renoncement à ses projets personnels.
Pourtant, il existe un paradoxe : les retraités semblent aisés…sur le papier. Plus de 75 % d’entre eux sont propriétaires de leur résidence principale et 14 % d’une résidence secondaire. Presque tous (plus de 90 %) ont fini de rembourser leurs prêts immobiliers. Néanmoins, ils rencontrent de réelles difficultés à mobiliser des fonds lorsque le besoin s’en fait sentir. En effet, compte tenu de leur âge, le recours à l’emprunt est quasiment impossible et l’immobilier est par nature un actif peu liquide.
Dillan, la start-up au service des séniors
En 2021, Dillan a fait ce pari : lutter contre la précarisation des séniors et leur fournir des moyens financiers en leur permettant d’accéder aux liquidités qui, aujourd’hui, restent bloquées dans leur patrimoine immobilier. Ainsi, les projets de vie des séniors, à court, moyen et long terme, pour eux ou leurs proches, pourront se concrétiser, qu’il s’agisse d’adapter son domicile, acquérir une résidence secondaire ou donner un coup de pouce financier à leurs proches.
Avec la solution Reverso Flex, les retraités peuvent accéder au montant qu’ils désirent pour concrétiser leurs projets, tout en restant propriétaires. Le sénior choisit, en fonction du montant auquel il souhaite accéder, de vendre à Dillan une quote-part représentant jusqu’à 30 % de la valeur du bien. Pour sécuriser la relation dans la durée, une convention d’indivision est signée entre les parties. Le vendeur garde l’entière jouissance de son logement et verse à Dillan une indemnité d’occupation mensuelle. S’il le souhaite, le vendeur (ou ses héritiers) a la faculté de racheter, à tout moment, la quote-part vendue à Dillan. Sinon, la société reste un partenaire dormant jusqu’à la libération du bien. Le sénior pourra renouveler l’opération les années suivantes, en fonction de l’évolution de ses besoins financiers, voire de passer à une autre des offres Reverso et de vendre alors l’intégralité de son bien à Dillan, tout en continuant à pouvoir l’occuper.
A ce jour, Dillan a déjà versé 1,5 million d’euros à des séniors qui ont ainsi pu améliorer leur retraite et vise un volume de 10 millions d’euros en 2022, en se positionnant sur des biens d’une valeur minimale de 150 000 euros, en Ile-de-France et dans le Grand Ouest. La start-up Dillan souhaite même aller plus loin, avec un produit d’épargne ouvert à tous et adossé aux actifs immobiliers qu’elle détient : PRIMMO, le Plan d’Epargne Retraite Immobilier. Il cible 5 % de rendement annuel pour ses investisseurs avec des frais très faibles et un investissement minimal de 1 000 euros seulement. Ainsi, tous les Français pourront commencer à préparer leur retraite tout en améliorant celle des autres.