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[Initiative] Sami dévoile la véritable empreinte carbone d'un e-mail en 2022

Sami dévoile la véritable empreinte carbone d'un e-mail en 2022 : un mythe qui s’effondre 

Sami, la start-up qui permet aux PME de mesurer et réduire leur bilan carbone, décide de mettre fin aux idées reçues sur la vraie consommation carbone des emails en entreprise en prodiguant 3 conseils pour la réduire.

Dans le monde, 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues au numérique, et en France, les technologies digitales utilisent un peu plus de 6 % de l’énergie consommée. Par ailleurs, chaque année, l’utilisation du numérique dans l’Hexagone entraîne l’excavation de 4 milliards de tonnes de terre… Soit près de 200 kg par Français chaque jour !

Et les emails ne sont pas en reste dans l’histoire. Pour une entreprise, stocker des centaines/milliers de mails finirait par peser dans son bilan carbone, souvent comparé à un trajet en avion. ‍‍En tout cas, c’est ce qu’on nous fait souvent croire. 

Vider sa boîte mail est-il réellement bénéfique pour la planète ?

  •  La réponse est non, pas vraiment en réalité.

En effet, les idées reçues ont la vie dure. Ces affirmations se basent sur des chiffres dépassés et surestimés.

Jusqu’en 2022, la base carbone de l’Agence de la transition écologique (ADEME) proposait une évaluation du bilan carbone d’un e-mail qui n’est plus d’actualité. 

Pourtant, ce sont encore ces chiffres qui sont le plus souvent diffusés :

  • 1 mail simple émet 4 gCO2e.
  • 1 mail avec pièce jointe émet 35 gCO2e, soit près de 10 fois plus !
  • 1 spam émet 0,3 gCO2e

L’impact carbone d’un mail est extrêmement variable en fonction des usages et de la configuration dans laquelle le mail est rédigé par l’émetteur et lu par les destinataires. Depuis quel type d’appareil le mail est envoyé ? A combien de personnes ? Avec ou sans pièce jointe ? Quel est le temps de rédaction et de lecture… ?  Autant de paramètres qui font varier l’impact carbone d’un email.

Voici quelques chiffres actualisés qui permettent d’avoir des ordres de grandeur en tête :

‍Le transfert et le stockage des emails représentent au niveau mondial environ 0,2% des émissions totales du numérique, qui ne représentent déjà qu'environ 4% du total des émissions de gaz à effet de serre (bien que cette proportion soit en rapide augmentation).

Mais alors, d’où vient l’impact environnemental d’un e-mail ?

Malgré les mythes répandus, ce n’est pas la gourmandise énergétique des serveurs qui alourdit le bilan carbone d’un mail. Ce sont l’amortissement de la fabrication de l’ordinateur ou du smartphone qui servent à l’envoi et la consommation énergétique de l’équipement qui ont le plus d’impact (entre 90 % et 99 % de l’impact carbone d’un courriel)

Souvent, il est recommandé de vider sa boîte mail - laissant supposer que le stockage est particulièrement gourmand en énergie. Mais ce mythe doit être brisé : conserver un vieux mail est la phase la moins polluante.

Ainsi, pour réduire l’impact environnemental de ses mails, il faut pouvoir allonger la durée de vie de ses appareils numériques et réduire leur consommation.

3 astuces faciles à adopter pour réduire le bilan carbone de ses mails :

Plus on met de temps à écrire ou lire un mail, plus l’impact environnemental est important, même sans document joint. Il existe donc 3 actions faciles à mettre en place pour réduire son empreinte carbone de façon concrète :

Rédiger en bas-carbone : Allonger la durée de vie des équipements numériques et de prioriser l’achat d’équipements électroniques reconditionnés. C’est là que tout se joue, ou presque. D’autres petits gestes permettent de limiter la consommation d'énergie de nos terminaux, même si leur impact positif est bien plus réduit : mettre son ordinateur en mode économie d’énergie pour toutes les tâches peu gourmandes en ressources. Utiliser le Wi-Fi pour lire et rédiger ses mails, mais surtout pour télécharger les pièces jointes. En effet, le réseau filaire est 20 fois moins consommateur d’énergie que la 4G !‍

  • Raisonner l’envoi de mails : C’est également important : chaque mail évité ne pollue pas. Il faut donc envoyer des courriels seulement lorsque c’est pertinentÉgalement, il est toujours préférable de bien cibler les destinataires en évitant de « répondre à tous » et privilégier les SMS, qui sont 200 fois moins émetteurs de gaz à effet de serre… 
  • Réduire le poids des mails : En commençant par alléger la signature, limiter les pièces jointes.Pour des documents fréquemment envoyés, la solution est d’uploader sur le cloud et partager un lien unique.Voici quelques éco-gestes que chacun peut adopter pour décarboner ses activités numériques. 

“Encore une fois il est important de garder en tête les ordres de grandeur CO2 : le vrai et presque seul enjeu est l’empreinte carbone des terminaux, décarboner sa boite mail veut en fait dire acheter d’occasion, réparer et garder ses équipements le plus longtemps possible”. déclare Tanguy Robert, CEO chez Sami. “Le reste n’est pas accessoire, mais presque. Tous les autres éco gestes mentionnés ont un très faible impact en comparaison, même s’ils permettent de sensibiliser le grand public à la pollution numérique

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