technologie, innovation, initiative, recherche
La France ne sortira des crises et pénuries qu’en renforçant sa capacité à faire émerger des innovations de rupture. Les collaborations entre entreprises et laboratoires publics, d’où émergent ces innovations, doivent donc gagner en ampleur et en qualité.
Composante essentielle de la capacité d’innovation d’un pays, la coopération public-privé en recherche peine à s’ancrer en France, et ce malgré les nombreux dispositifs existants. Un nouvel ouvrage de La Fabrique de l’industrie, intitulé Recherche et innovation : comment rapprocher sphères publique et privée ?, et fruit de nombreux entretiens de terrain, propose des pistes pour y remédier, sans alourdir le paysage législatif ni les finances publiques, sous forme de 8 propositions :
- Pérenniser le cofinancement de la mise à disposition temporaire de personnels de recherche privée dans des laboratoires publics.
- Créer un lieu dédié à la recherche partenariale sur chaque site.
- Renforcer le rôle de l’IHEST en le plaçant sous la tutelle du Premier ministre et en augmentant significativement ses subventions.
- Financer spécifiquement la décharge d’heures d’enseignement pour réaliser des travaux de recherche partenariale.
- Donner réellement l’opportunité à chaque doctorant d’acquérir une exposition au secteur privé au cours de sa thèse.
- Remonter les objectifs de développement de la valorisation de la recherche au niveau du contrat de site, ajouter des objectifs plus qualitatifs, accompagner ces objectifs d’une feuille de route opérationnelle, donner un bonus de subvention pour charges de service public associé à la réalisation de ces objectifs.
- Mettre en place un suivi des objectifs et des moyens dédiés à la valorisation de la recherche au niveau national.
- Doter chaque site d’un service de support à la valorisation de la recherche suffisamment dimensionné (entre 15 et 20 personnes).