Analyse de Jean-François Buet, Président de la FNAIM
Le mouvement est confirmé : sur l'essentiel du territoire, les prix des logements sont désormais orientés à la baisse, et l'histoire s'est accélérée ces derniers mois.
A Paris, au premier trimestre 2013, un recul de 3,3% a été observé par rapport au dernier trimestre 2012. Ainsi donc, le seul marché en hausse forte depuis quinze ans a lui aussi cessé de résister.
La question, maintenant, est de savoir si cette baisse de prix conjuguée à la faiblesse des taux va redonner de la vigueur au marché. Pour ma part, je n'ai pas de doute sur la réalité de ce ressort. Dans l'immobilier résidentiel, l'équation est redevenue favorable aux acquéreurs, sur fond de taux d'intérêt bas.
Si la vitesse et l’intensité de la reprise seront variables selon les régions, un motif d’inquiétude peut être écarté : en aucune manière, des prémices de remontée du coût du crédit ne compromettront la reprise.
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