Pierre Guiu, président d'Orosound, apporte son éclairage sur l’environnement sonore au travail et rappelle les résultats obtenus dans le cadre d'enquêtes réalisées en 2020.
Suite aux déclarations d'Elisabeth Borne, Ministre du travail, le protocole sanitaire en entreprises a cessé de s’appliquer le 14 mars. La suspension du pass vaccinal et l’obligation du port du masque dans les espaces fermés, y compris en entreprise, implique que des millions de salariés sont désormais revenus dans un environnement où le bruit s’impose, ce qui a un impact indéniable sur la productivité.
Alors qu'un actif sur deux déclare être gêné par le bruit au bureau, les employeurs vont-ils davantage équiper leurs salariés de matériels audios ?
- 57% des Français s’estiment aujourd’hui plus sensibles à la qualité de l’environnement sonore qu’avant le confinement. Cette sensibilité accrue est particulièrement importante dans la vie professionnelle, puisqu’aujourd’hui un actif sur deux en poste se dit gêné par le bruit au bureau. De fait, plusieurs études ont trouvé les répercussions du bruit sur la déconcentration et la santé mentale des professionnels.
- Pour 73% des actifs, le bruit a des répercussions sur la "qualité" de leur travail : difficulté de concentration, lenteur d'exécution… Pour 84%, le bruit génère fatigue, lassitude et irritabilité dans la vie quotidienne.
- 50% des actifs rencontrent des difficultés de compréhension de la parole lors de conversations téléphoniques, 74% lors d’échanges collectifs en visioconférence.
Sources : Enquête CidB, juillet 2020 - Enquête JNA-IFOP, octobre 2020 - Enquête CSA pour Malakoff Humanis, 2020