Rift s’associe à Carbon4 Finance et CDC Biodiversité pour lever le voile sur l’empreinte des produits financiers sur la biodiversité
L’application mobile lancée en 2020 qui permet de scanner les impacts sociétaux et environnementaux de l’épargne pour permettre aux citoyens de construire une finance à leur image, Rift annonce le lancement de l’indicateur d’impact de l’épargne sur la biodiversité sur son application mobile. Il s’appuie sur la méthodologie BIA-GBS (Biodiversity Impact Analytics alimentée par le Global Biodiversity Score ©), élaborée par Carbon4 Finance et CDC Biodiversité, deux acteurs de référence dans l’analyse de l’impact de la finance sur l’environnement.
Rift approfondit son engagement et permet désormais de mesurer l’impact de l’épargne sur la biodiversité
L’argent déposé sur les produits d’épargne est utilisé par les banques et les compagnies d’assurance pour financer les entreprises dans tous les secteurs de l’économie. Ces entreprises, par l’utilisation de l’eau, des sols, de l’énergie, des matières premières, génèrent des pressions sur les écosystèmes naturels. La méthodologie BIA-GBS mesure pour chaque agent économique les secteurs et les zones géographiques où sont développées leurs activités pour quantifier l’ensemble des ressources naturelles utilisées et des polluants émis.
Ensuite, ces données sont agrégées pour obtenir l’équivalent d’espaces naturels détruits par le passé et nécessaires à l’activité de l’entreprise (impact statique) mais aussi celui de nouveaux espaces naturels détruits sur un an (impact dynamique). La prise en compte de ces deux notions s’avère donc crucial pour pouvoir arrêter le déclin frénétique de la biodiversité et surtout pour permettre sa reviviscence.
Les données sont estimées en mètres carrés. Pour donner un ordre d’idée, l’impact statique des 10 000€ sur un compte d’une grande banque est égale en moyenne à 100 m² d’habitat naturel détruit tandis que l’impact dynamique peut s’élever à plusieurs mètres carrés. En fonction du produit financier, le premier chiffre peut se hisser jusqu’à plus de 600 m².
L'impact des activités humaines sur la biodiversité est un fait avéré : elles sont la principale cause de ce que les scientifiques appellent la 6ème extinction de masse. Selon les données du WWF, près de 70% des populations de vertébrés ont disparu en moins de 50 ans du fait, en grande partie, des activités économiques.
Dans son dernier rapport, l’IPBES dresse ainsi un constat sans équivoque : « En vue de créer une économie mondiale durable, l'évolution des systèmes financiers et économiques mondiaux a également été identifiée comme un élément clé des politiques futures plus durables ».
La protection de la biodiversité est un combat crucial : l’habitabilité de la planète et notre capacité à maintenir de bonnes conditions de vie sur Terre dépendent profondément de notre relation au vivant.
L’indicateur est disponible sur Rift
Les utilisateurs de Rift peuvent découvrir les effets de leurs placements sur la planète dès le 15 février. Pour cela, il suffit de télécharger la nouvelle mise à jour de l’application sur App Store et Google Play.
À cette occasion, Jean-Marc Jancovici, l’associé fondateur de Carbone 4, un des partenaires du projet, explique : « Nous sommes convaincus que le changement climatique et la perte de biodiversité sont deux enjeux qui doivent être adressés par nos clients, c’est la raison pour laquelle Carbon4 Finance s’efforce de mettre à disposition des investisseurs mais aussi des particuliers des données d’impact climat ou biodiversité robustes. Nous espérons que, grâce à nos données, Rift pourra mieux informer les citoyens sur les enjeux de la biodiversité dans les investissements ».
« Nous nous réjouissons que l’entreprise Rift utilise la base de données BIA-GBS, établie sur la méthodologie du Global Biodiversity Score, afin d’éveiller les consciences du grand public sur l’importance de la restauration de la biodiversité », ajoute Marc Abadie, président de CDC Biodiversité.
Rift, Carbon4 Finance et CDC Biodiversité font ainsi un pas important en offrant aux citoyens de la transparence sur l’impact de leur épargne sur la biodiversité et, par conséquent, le pouvoir d’influencer le secteur financier.