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[Etude] Les fintech françaises se positionnent en fer de lance de la tech française !

France FinTech, l’association professionnelle des fintech, assurtech et regtech françaises, publie son baromètre annuel des levées de fonds 2021, en partenariat avec Bpifrance.

2021 aura vu une nouvelle fois une forte accélération de la fintech française. Cette tendance concerne chacune des composantes du secteur.

Les chiffres d’affaires ont connu une croissance très soutenue avec des secteurs particulièrement en pointe : paiements, assurance, crypto, financement, services aux TPE/PME.

Les recrutements ont été nombreux avec un secteur comptant désormais environ 30 000 emplois.

La création de fintech elle-même s’est poursuivie avec plus de 150 nouvelles start-ups, concernant notamment les secteurs de l’assurance, du financement, de la micro-épargne ou encore de la finance à impact

Ce développement, ainsi que les projets d’investissement de nos entreprises, ont conduit à un fort accroissement des levées de fonds.

Celles-ci ont en effet atteint 2,3 Mrds€ (soit +174% par rapport à 2020) en 93 opérations.

L’analyse des transactions fait apparaître certaines tendances intéressantes :

  • une vive augmentation du ticket moyen qui s’établit à 24,4 M€ (+86%).
  • la présence de transactions de montant significatif : 7 levées de plus de 100 M€, dont 4 de plus de 150M€ et une de plus de 300 M€ (Ledger, 312).
  • les trois quarts des transactions (en valeur et en nombre) ont concerné des Séries B, C et D, confirmant l’arrivée à la taille critique de nombre de nos acteurs.
  • un niveau toujours soutenu des opérations d’amorçage (7% du total, ticket moyen 3,7 M€).

L’assurance (29% en valeur) et les services opérationnels (27%) s’inscrivent 3 en tête des levées.

A noter également, la montée en puissance des investisseurs étrangers et notamment extra-européens, majoritaires dans les grandes transactions. Dans ce contexte, les fonds américains et, dans une moindre mesure, britanniques, ont été particulièrement actifs.

L’objet de ces levées est principalement :

  • l’internationalisation des modèles,
  • la technologie (IA, Blockchain),
  • et surtout les recrutements. Notre étude récente révèle des intentions d’embauche de 10 000 collaborateurs (hors étranger), soit un effectif prévu à fin 2022 de près de 40 000 emplois.

Les levées de l’exercice ont fait apparaître 5 nouvelles licornes, qui s’ajoutent aux 3 précédentes.

Plus globalement, la France conforte sa place dans le trio de tête européen des levées.

  • Royaume-Uni : 8,3 Mrds€ (dont Revolut pour 679 M€ et Checkout pour 450 M€)
  • Allemagne : 3,6 Mrds€ (dont N26 pour 786 M€, et Trade Republic pour 740 M€)
  • France : 2,3 Mrds€
  • Suède : 1,7 Mrds€ (dont Klarna pour 524M€)

La fintech est un des secteurs les plus dynamiques de la tech française :

  • premier secteur de l’indice Next40 (22,5% du total)
  • deuxième du classement FrenchTech 120 (16%)
  • 5 des 13 licornes apparues en France en 2021 sont des fintechs
  • premier secteur de licornes en France (8/24)

L’année 2021 aura vu l’écosystème de la fintech française connaître une forte accélération, très prometteuse pour l’avenir du secteur. Nos entreprises se développent, se viabilisent et s’internationalisent.

La France détient là un véritable secteur d’excellence, capable de faire émerger plusieurs champions internationaux et autres “super app”. Notre écosystème contribue significativement à l’emploi qualifié, la croissance (et la relance), le financement de l’économie réelle, les circuits courts, la souveraineté, et la numérisation de l’économie.

Il est résolument engagé dans le développement durable et la finance verte, l’inclusion et l'éducation financière. Ses innovations sont au service des particuliers, des entreprises et des collectivités publiques.

Ce secteur doit toutefois être soutenu et consolidé :

  • Même si la taille de nos entreprises croît très rapidement, nous ne détenons pas encore de géants (“décacornes” et au-delà) à la différence de nos homologues américains et chinois bien sûr, mais aussi anglais, allemands et suédois.
  • Le vivier français de talents (notamment en technologie) de grande qualité ne suffira sans doute pas à satisfaire la demande, toutes choses égales par ailleurs.
  • Le financement local a beaucoup progressé mais est encore insuffisant dans certaines poches.

La mobilisation continue de tout l'écosystème, entrepreneurs, pouvoirs publics, monde académique, régulateurs, financement, est donc indispensable.

L’ensemble de ces sujets seront traités tout au long de l’année et également lors de la prochaine édition de Fintech R:Evolution le jeudi 20 octobre 2022.

 

 

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