L’Association Chimie du Végétal (ACDV) salue le lancement de la stratégie nationale « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables » par le Gouvernement, faisant du développement de la chimie du végétal une priorité pour accompagner la transition vers une économie durable et une industrie souveraine.
Dotée de 420 M€, la stratégie d’accélération couvre l’ensemble de la chaîne de l’innovation, de la recherche au déploiement industriel.
A l’occasion de la visite ministérielle de la plateforme de Carling-Saint-Avold dont l’ACDV faisait partie, le 10 décembre, Barbara Pompili ministre de la Transition écologique et Agnès Pannier-Runacher ministre déléguée chargée de l’Industrie ont annoncé le lancement de la stratégie nationale « Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables ». La stratégie vise à accélérer le développement des biotechnologies industrielles en France et la fabrication de produits biosourcés.
Dotée de 420 M€ sur 5 ans, cette stratégie d'accélération comprend notamment différents outils de soutien à la filière à travers des appels à projets, une enveloppe PEPR (programmes et équipements prioritaires de recherche) et un appel à manifestation d'intérêts (AMI) qui seront ouverts prochainement. Elle s’attachera à favoriser l’adoption des produits biosourcés via les leviers de la commande publique, de la levée de verrous réglementaires et de l’expérimentation de solutions innovantes. Elle visera aussi le développement des parcours professionnels de cette industrie créatrice d’emplois.
L’Association Chimie du Végétal se réjouit du lancement de cette stratégie qui soutient les acteurs de la chimie biosourcée, engagés dans le développement d’une industrie durable, décarbonée et résiliente, identifiée comme une des dix technologies clés pour les marchés du futur dans le plan de relance. Cette stratégie nationale accompagnera le développement de projets en couvrant l’ensemble de la chaîne de l’innovation.
« L’Association Chimie du Végétal se félicite de cette annonce qui concrétise notre engagement et notre mobilisation auprès des Pouvoirs Publics afin de développer la filière. Cette stratégie d’accélération est une reconnaissance de la chimie du végétal comme une filière industrielle innovante clé pour une économie bas carbone et stratégique pour la maîtrise de la production des matériaux innovants du futur. La France a de nombreux atouts pour devenir une championne des produits biosourcés, bases d’une reconstruction industrielle combinant compétitivité, développement durable, souveraineté et revitalisation territoriale. Le dynamisme de cette filière se manifeste depuis plusieurs années avec, à ce jour, plus de 300 sites implantés sur notre territoire, une croissance annuelle de 5%, représentant un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros », affirme François Monnet, Président de l’ACDV.
La chimie du végétal, une filière devenue incontournable
La chimie du végétal, dont sont issus les produits biosourcés, utilise des ressources végétales en place et/ou en complément des ressources fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) pour la fabrication de produits et de matériaux.
La chimie du végétal est aujourd'hui une réalité économique industrielle qui maille l'ensemble du territoire national. Avec plus de 300 sites (laboratoires de R&D, biotechnologies, bioraffineries & usines de transformation) répartis dans l’hexagone et répertoriés par l’Association Chimie Du Végétal, elle contribue à la réindustrialisation et ainsi à la revitalisation économique et sociale des territoires.
La filière se développe de façon exponentielle depuis plus de 20 ans en France, avec une croissance de plus de 5% par an. Générant un chiffre d’affaires de 10 Mrds€, elle est devenue une filière incontournable de l’économie française. En France, elle représente 160 000 emplois directs & indirects, caractérisés par une forte valeur ajoutée (400 000€ de chiffre d’affaires annuel généré par emploi).
Ce développement toujours plus rapide des produits biosourcés est porté par une demande croissante de consommateurs de plus en plus soucieux de leur empreinte carbone et de leur impact environnemental. Ainsi, les produits biosourcés séduisent les Français : 87% d’entre eux ont une bonne image des produits biosourcés.
Enquête IFOP/ACDV 2020.