Optimind publie les résultats exclusifs de son benchmark « Pilier 1 Solvabilité 2 » sur le périmètre assurance non-vie concernant les principaux acteurs du marché.
Cinq ans après l’entrée en vigueur de la norme prudentielle européenne Solvabilité II, Optimind propose, sur la base des informations publiques collectées à partir des SFCR des 25 acteurs du marché les plus significatifs de l’IARD, une vision globale au 31/12/2020 des différents indicateurs d’activité, financiers et de solvabilité, ainsi qu’une analyse de leur variation par rapport aux années 2019 et 2018.
« L’objectif de ce benchmark est d’apporter une vision comparative au travers de différents indicateurs, à la fois techniques et financiers, tels que l’allocation de l’actif ou la décomposition et l’analyse des variations des provisions techniques et leur impact sur la solvabilité » précise Guillaume Besson, senior consultant de la practice Actuarial & Financial Services et expertise leader Pilotage & Modélisation Multinormes.
« La crise sanitaire a provoqué la mise en place de restrictions et d’aménagements des conditions de travail ayant impacté la fréquence et parfois le coût moyen de certaines typologies de sinistres, ce qui a différemment impacté les résultats techniques des acteurs en fonction de leur exposition. L’impact de la crise sur le ratio de solvabilité moyen du panel reste toutefois très limité », poursuit Valérie Deppe, partner Actuarial & Financial Services.
« Au sortir de la crise, les conditions se mettent progressivement en place pour favoriser le développement des captives - futur projet de loi après aval de Bruxelles et mise en place d’une fédération dédiée - et l’incitation à la constitution de provisions de résilience pour permettre aux entreprises de se couvrir contre les pertes d’exploitation consécutives à de tels événements. Toutefois, ce sont davantage les impacts de la crise sur l’économie globale - risques inflationnistes, soutien des banques centrales, etc. – et leurs conséquences sur les marchés financiers qui auront une incidence sur la solvabilité des acteurs Non-Vie en 2022 », conclut Albin Tranchard, senior manager Actuarial & Financial Services, expert en IARD.