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[Etude] 43% des jeunes déclarent comme fondamentale la question du salaire

Les jeunes et l'entreprise : Résultats du Baromètre Fondation Jean-Jaurès / Macif

À l'occasion du Parlement des jeunes le 16 décembre 2021, la Fondation Jean-Jaurès et la Macif ont réalisé avec l'institut BVA, une enquête sur « les jeunes et l'entreprise » auprès de 1 000 jeunes Français âgés de 18 à 24 ans afin d'observer le rapport au travail de cette génération et notamment auprès de l'entreprise.
- Quelle image en ont-ils ?
- Quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l'entreprise ?
- À quoi ressemble leur entreprise « idéale » ?
- Que recherchent-ils auprès d'un manager et de leurs collègues ?
- Sont-ils dans un désir de fidélité ou de changement ?
- C'est à ces différentes questions que cette enquête tente de répondre.


1/ Le salaire, une question fondamentale

57% des jeunes interrogés dans cette enquête indiquent que le premier rôle de l'entreprise pour la société est de créer de l'emploi et d'embaucher, c'est encore plus vrai chez les étudiants qui déclarent cela à 61%. Dans le même ordre d'idée, quand on interroge les jeunes sur leurs principales attentes vis-à vis de leur travail, 43% citent d'abord le fait d'avoir un poste bien payé, bien avant le fait d'avoir un poste autonome (18%) ou un poste qui leur permet de défendre des valeurs qui leur tiennent à cœur (16%).

Par ailleurs, quand on interroge les jeunes sur les objectifs de leur premier emploi, 43% citent le fait pouvoir subvenir à leurs besoins, avant même l'augmentation du pouvoir d'achat (21%) ou la reconnaissance sociale (15%).


2/ Épanouissement, reconnaissance, confiance et respect

Pour les jeunes, le manager idéal doit créer « un environnement de travail épanouissant » (33%) et reconnaître « le travail accompli » (31%). Le fait de se sentir accompli et reconnu dans sa singularité et pour ses compétences sont deux notions très fortes chez la jeune génération. Selon les résultats de notre enquête, les valeurs qui donnent le plus envie de travailler à cette génération sont le respect (58%), confiance (45%), solidarité (32%) et écoute (28%).

Les valeurs autour de la bienveillance s'avèrent primordiales pour les jeunes. En effet, une bonne ambiance est considérée comme l'élément le plus important dans les rapports entre collègues de travail (55%) ainsi que l'importance d'avoir des collègues sur « qui compter en cas de difficulté » (43%).

Concernant l'environnement professionnel, les jeunes aspirent avant tout à un télétravail partiel : 4 jeunes sur 10 souhaitent avoir la possibilité de travailler de chez eux quelques fois (42%), notamment les jeunes franciliens (55%). Les autres modes de travail alternatifs tels que le coworking, le flex-office ou le télétravail complet suscitent peu d'enthousiasme auprès de cette génération.


3/ Une entrée dans la vie professionnelle compliquée

Pour plus de la moitié des jeunes (53%), l'accès à un premier emploi est rendu difficile par le manque d'expérience professionnelle. Le manque de confiance vis-à-vis de la jeunesse dans la société est également cité comme un obstacle pour obtenir un premier emploi (35%), suivi du manque de formation et de compétences (23%).

L'importance du CV est également majeure pour l'entrée sur le marché du travail. En effet, si la formation (écoles, stages, alternances) ne permet pas de pallier le manque d'expérience, elle représente une valorisation dans le CV pour un tiers des jeunes (34%). Un quart des jeunes perçoivent leur formation comme un tremplin vers l'emploi (25%). Cette hiérarchie met en lumière à quel point la qualité et le contenu du CV sont primordiales avant même l'entrée sur le marché du travail.


4/ Quelle entreprise idéale ?

Pour les jeunes, l'entreprise d'aujourd'hui doit s'engager sur les sujets de société, notamment sur l'environnement (29%), la lutte contre les discriminations (27%) et la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes (25%). De plus, en termes d'engagement, les jeunes estiment qu'il faut des preuves concrètes : refuser de travailler avec des fournisseurs ne respectant pas les engagements de l'entreprise (26%), créer des partenariats avec des associations (25%) et reverser de l'argent pour des causes chaque année (23%). Les discours dans les médias pour soutenir des causes ne suffisent plus pour la jeune génération, seuls 6% estiment que cela est une preuve suffisante d'engagement.

De plus, quatre jeunes sur dix déclarent rêver de rejoindre une entreprise locale (39%). Ce modèle apparaît plus attractif que la start-up (26%) et l'entreprise de l'économie sociale et solidaire (25%), et bien plus qu'une entreprise du CAC 40 (13%).

 

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