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[Question de Gestion] Les valorisations des actions japonaises peuvent-elles rattraper celles des actions américaines ?  

Extrait du Strategy Espresso de l’équipe de Recherche et de Stratégie de SPDR 

En dépit d'une performance beaucoup plus vigoureuse sur les trois derniers mois, les actions japonaises continuent de se négocier à des niveaux de valorisations historiquement faibles par rapport aux actions mondiales. Toutefois, nous voyons apparaître quelques éléments porteurs qui pourraient aider le Japon à rattraper les États-Unis, et d'autres régions, en termes de valorisation.

Des signaux positifs

Nous entrevoyons l’éventualité que des mesures de relance budgétaire soient enfin votées au pays du soleil levant pour aider à soutenir la reprise économique japonaise.

Bien que les nouvelles dans ce domaine aient été fluctuantes au cours des semaines qui ont suivi l'installation du Premier ministre Kishida, quelques développements positifs sont récemment intervenus, dont un package de relance de 30 trillions de yens qui inclura des versements directs aux ménages ayant des enfants âgés de 18 ans ou moins, et une subvention pour soutenir le tourisme intérieur.

La dernière saison de publication des bénéfices trimestriels a également contribué à stimuler la confiance dans les actions japonaises, les entreprises ayant annoncé de solides bénéfices. Ces derniers ont été solidifiés par un yen plus faible par rapport au dollar, ce qui a contribué à soutenir les exportations. La faiblesse du yen s’explique par les anticipations des acteurs du marché selon lesquelles la Banque du Japon (BoJ) devrait maintenir des taux d'intérêt bas plus longtemps que les autres banques centrales des marchés développés qui commencent à amorcer le chemin inverse.

Cette saison a également démontré que les bilans des entreprises japonaises sont extrêmement solides, près de 50% d'entre elles ayant plus de trésorerie que de dettes.

Le Japon a été confronté à des mesures de confinement strictes par rapport à d'autres pays, notamment depuis le début de l’année où le gouvernement a décrété l'état d'urgence à plusieurs reprises. Cependant, les voyants repassent progressivement au vert, laissant à supposer que la réouverture, en toute sécurité, est proche : la couverture vaccinale s’est intensifiée et les cas ou décès dus au Covid ont connu un recul significatif. Si historiquement, les valeurs japonaises se comportent généralement bien lors des mouvements de reprises cycliques et des rallyes sur la

Value, le coup de pouce donné aux secteurs économiques traditionnels par la réouverture devrait constituer un avantage supplémentaire.

Enfin, l'étroitesse du marché de l'emploi au Japon avant la pandémie a permis au marché du travail de se rétablir plus rapidement que dans d'autres régions. Le taux de chômage y a connu une forte augmentation, rapidement suivie d'une baisse. Bien que le ratio offres d'emploi/demandeurs d'emploi ait diminué plus récemment, il reste à un niveau relativement normal sur une base historique.

Le principal risque pour les actions japonaises est que la BoJ ne soit finalement pas en mesure de maintenir les taux d'intérêt à un niveau bas et qu'elle soit obligée de normaliser son action à un rythme similaire à celui des États-Unis. Ce risque a été mis en évidence par le fait que l’indice des prix à la production a bondi de 8% en octobre (le rythme le plus rapide enregistré en 40 ans). Bien que cette hausse ne se soit pas encore totalement répercutée dans la dynamique de l’inflation, qui reste plus faible que dans d'autres régions du monde, il existe évidemment un risque que les producteurs commencent à répercuter ces surcoûts sur les consommateurs.

Comment jouer ce thème ?

Les investisseurs qui cherchent à s'exposer au Japon peuvent le faire via l'ETF SPDR MSCI Japan UCITS, qui, avec un TER de 12bps*, est l'ETF le moins cher en Europe pour suivre l'indice MSCI Japan.

*La fréquence des opérations sur les ETFs est susceptible d’augmenter de manière significative les commissions et autres coûts, de telle sorte qu'ils peuvent parfois annuler l’économie réalisée grâce à des frais ou coûts même réduits par opération.

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