Saison 5 de l'étude Syrtals sur les Néo-banques
Il fallait s'y attendre, 5 Saisons n'auront pas suffi pour aboutir à « The End ».
En effet, sous toutes les latitudes, l'ensemble des ingrédients reste réuni pour alimenter la poursuite de la lutte intense entre « néo » et « anciens ».
Que l'on soit leader ou challenger, c'est à qui, tour à tour, tentera d'échapper aux risques d'intermédiation ou de banalisation, et de faire mieux que son voisin à coup de services additionnels et d'innovations.
En cette année 2021, le nombre de naissances a largement dépassé celui des disparations, les jeunes pousses ont récolté des sommes spectaculaires auprès des investisseurs, elles continuent de diversifier ou d'internationaliser leurs activités et couvrent toujours plus de segments en BtoC et BtoB.
Les banques ont retrouvé une santé de fer et ne s'en laissent pas compter, tant s'en faut. Fortes de leurs atouts et de leurs capacités financières, elles misent de lourds tickets dans la tech, s'invitent dans des tours de tables auprès de néo-banques/fintechs ou en rachètent et lancent moult contre-offensives.
Cette course effrénée entre belligérants des deux camps, rarement à bout de souffle, concourt évidemment à la suprématie sous toutes les latitudes de la banque numérique, celle-ci favorisée de surcroît par les évolutions réglementaires et technologiques et l'appétence persistante des consommateurs et entreprises.
Elle entraîne également une surenchère ininterrompue qui pourrait aboutir à une espèce de bain de sang, à moins que les plus lucides et astucieux de la bande n'empruntent des chemins de traverse moins chaotiques et ne sortent de cette jungle : vous avez dit océan bleu ?
Quoi qu'il en soit, dans les années à venir, nous allons assister à un flot de tentatives et d'évènements qui ne manqueront pas de générer d'innombrables soubresauts et des retombées inattendues.
Face à un tel scénario digne des meilleures séries télévisées, la saga des néo-banques va se poursuivre inexorablement...
Pour Angelo CACI, directeur général de Syrtals Cards : « À l'instar de nos propos des éditions passées, les dés ne sont pas jetés tant s'en faut. Par ailleurs, si les tendances sont indéniablement planétaires et les périls bien réels, il existe également des différences entre pays ou continents dans l'intensité du jeu concurrentiel ainsi que dans le rythme et les risques de disruption... ».